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6 choses que vous ignorez sur Marine Le Pen

Héritière de Jean-Marie Le Pen à la présidence du Front national depuis janvier 2011, Marine Le Pen est d’ores et déjà dans la course pour le deuxième tour de la présidentielle française 2017. Quels sont les petits et grands secrets de celle qui fait aujourd’hui frémir l’ensemble de la classe politique ? Famille, enfants, revenus, « staff » au Front national…

1) Marine Le Pen n’est pas son véritable nom

Née en 1968 à Neuilly-sur-Seine, la fille de l’homme politique Jean Marie Le Pen est connu sous le prénom de Marine. En réalité elle porte le nom de Marion Anne Perrine Le Pen.

C’est dès ses premiers pas, que ses parents l’ont surnommé Marine, un prénom qui reflète la passion des Le Pen pour la mer et les bateaux. Selon d’autres sources, Marine pourrait être la contraction de Marion et de Perrine, son troisième prénom. Toujours est-il que son vrai nom Marion Anne Perrine Le Pen est très peu connu du public. Marion est aussi le même prénom que sa nièce Maréchal-Le Pen qui s’est aussi lancée dans la politique depuis mars 2010.

2) Marine Le Pen gagne 12 165 euros par mois

En tant que députée européenne, Marine Le Pen touche 7 665 euros brut,  A cela s’ajoute les indemnités de frais généraux qui peuvent, elles, dépasser les 4 000 euros. Cette somme n’est accordée qu’aux euro députés les plus assidus : Marine Le Pen a suffisamment pointé à Strasbourg pour toucher l’ensemble des ses indemnités.

La présidente du Front national touche aussi, depuis les élections de 2010, une indemnité pour son mandat de conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais. Celle-ci s’élève à 2 647 euros brut par mois. Mais elle est largement rabotée du fait de la réglementation sur le non-cumul des indemnités. Selon les estimations, elle s’élèverait à près de 500 euros. Une somme que la présidente du FN déclare aujourd’hui reverser intégralement à son parti.

3) Marine Le Pen, avocate des immigrés

Titulaire d’une maîtrise et d’un DEA de droit pénal de la faculté de Paris-Assas, Marine Le Pen est avocate de profession et a commencé sa carrière au barreau de Paris, elle aura à défendre des membres du FN poursuivis pour violences physiques ou verbales. Par la suite elle s’orientera vers la défense des immigrés. . Elle reconnaissait encore récemment qu’il lui est arrivé, « de plaider gratuitement en faveur » des immigrés quand ils étaient « injustement traités ». Son nom de famille aurait cependant bloqué sa carrière d’avocate. En 1998, Marine Le Pen devient donc permanente du Front national « pour l’alimentaire ». Elle sera employée par le service juridique avant de faire la carrière que l’on sait.

4) Marine Le Pen a déjà quitté le Front National

Le parti l’a beau démenti à l’époque, mais en 2005, l’actuelle candidate à la présidentielle avait bien claqué la porte. Membre du bureau exécutif, elle était alors scandalisée par les propos de son père qui, interviewé par Rivarol, relativisait l’occupation allemande. Jean-Marie Le Pen avait qualifié l’occupation de « pas si inhumaine » dans le journal d’extrême droite, provoquant un véritable tollé. Fâchée, Marine Le Pen aurait même quitté pendant quelques jours la villa familiale de Saint-Cloud avec ses enfants.

De fait, les références permanentes de son père à la seconde guerre mondiale n’ont jamais été du goût de la dauphine. Sa seule référence à « l’occupation » est récente : le terme a été utilisé fin 2010 pour dénoncer les prières de rues. Pour lisser son image, Marine Le Pen a d’ailleurs rompu avec d’autres traits historiques du FN, notamment  sa proximité avec les « cathos » (divorcée, elle reste muette sur l’avortement, le préservatif, et a été plutôt discrète contre le mariage pour tous) et certaines références antisémites.

5) Les trois enfants de Marine Le Pen

Marine Le Pen a trois enfants : Jehanne (orthographié comme l’était Jeanne d’Arc par le passé), née en 1998, et deux jumeaux, Louis et Mathilde, nés en 1999. Plusieurs passages leur sont consacrés dans son autobiographie, « A contre flots », publiée en 2006. Mais difficile d’en savoir plus sur eux tant elle a toujours veillé à maintenir le plus grand secret sur ses enfants.

Et même quand une information fuite, il est tout aussi difficile d’en dire plus dans la presse : Marine Le Pen n’hésite pas à saisir les tribunaux quand, par exemple, on dévoile le nom de famille de ses enfants. Il faut dire que, fille de Jean-Marie Le Pen, elle a plusieurs fois été témoin de la haine que peut susciter sa famille… Et manque rarement de le rappeler. L’attentat à l’explosif contre l’appartement parisien des Le Pen, le 2 novembre 1976, serait d’ailleurs resté comme un véritable traumatisme dans l’esprit de la nouvelle patronne du Front national.

 

6) Marine Le Pen aime la fête

Marine Le Pen aime le ski, les sports nautiques et… faire la fête. Outre diverses références succinctes aux sports d’hiver, plusieurs passages de ses bios et portraits décrivent en effet ses débuts mouvementés. Une époque, des années 1990 et au début des années 2000, pendant lesquelles ses ennemis du Front national n’hésitaient pas à la surnommer la « lofteuse » ou la « night-clubbeuse ».

De ses années estudiantines, ses quelques professeurs la décriront comme une élève fêtarde, et pas assidue.

Marine Le Pen aurait (ou aurait eu) ses habitudes dans certains établissements parisiens. Comme par exemple à la discothèque L’Aventure, où la fille de Jean-Marie Le Pen a pu croiser quelques stars des nuits de la capitale. Dans L’Express, il y a quelques années, elle apparaissait dans les bras de Jean-Pierre Castaldi dans ce club. Gouailleuse, elle serait par ailleurs une fumeuse invétérée et, en bonne admiratrice de Claude François, n’hésiterait jamais à pousser la chansonnette. Y compris dans les médias comme l’ont montré quelques anecdotes récentes.

 

Hippolyte YEO

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