Société

Afrique: malgré son interdiction dans certains pays, le syndrome de décapage gagne toujours du terrain!

Être noir dans le monde aujourd’hui implique une stigmatisation des autres. Avoir une peau claire, d’autre part, est célébré conformément aux normes occidentales de beauté. Les Noirs ne souffrent pas seulement de ce stigmate à l’extérieur de leur groupe racial. Les préjugés contre la peau noire ont également été internalisés par des personnes noires du monde entier. Pour éviter cette stigmatisation, de nombreux Africains ont recours à ce qu’on appelle le syndrome de décapage.

Dans tout le continent africain, il y a eu des tentatives pour décourager l’utilisation des produits décapants. Ces produits sont interdits en Gambie, en Uganda, au Kenya, en Côte d’Ivoire et au Ghana. Le Nigeria n’a pas complètement interdit le décapage, mais a interdit les additifs toxiques comme le mercure contenu dans les produits éclaircissants. Du côté du Sénégal, des experts ont demandé au gouvernement de prendre des mesures similaires.

Afrique: malgré son interdiction dans certains pays, le syndrome de décapage gagne toujours du terrain!

Les magasins qui vendent ces produits ont également été interdits dans l’Union européenne, en Australie et au Japon. Malgré ces efforts, il ne semble pas que la popularité de la pratique ait considérablement réduit. Dans des pays tels que le Nigeria, le Togo, plus de 50% des femmes pratiquent le décapage. Et de plus en plus, même les hommes s’engagent dans cette pratique. Le fait est que la demande continue de produits éclaircissants signifie qu’ils continueront à être fabriqués et vendus sur le marché, même s’ils sont illégaux. Le syndrome de décapage persiste car la peau claire, reste l’idéal et la vente de ces crèmes reste rentable.

Le problème avec ces interdictions est qu’elles ne traitent pas des causes sociologique et psychologique qui sont les causes principales du syndrome de décapage

Gaelle Kamdem

Bonjour, Gaelle Kamdem est une rédactrice chez Afrikmag. Passionnée de la communication et des langues, ma devise est : « travail, patience et honnêteté ». Je suis une amoureuse des voyages, de la lecture et du sport. paulegaelle@afrikmag.com

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