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Atteinte du vitiligo, Takeisha Archbald assume sa peau et en est fière

Âgée d’une trentaine d’année, une jeune femme avec une condition de peau rare raconte que sa condition attire les hommes et rend les femmes envieuses.

Connue sous le nom d’Archie,  Takeisha Archbald est afro-américaine, mais a des plaques blanches qui couvrent son nez, ses lèvres, sa poitrine, ses genoux et son dos.

Le vitiligo est une maladie dermique rare qui crée une décoloration de la peau. C’est à l’âge de 37 ans, qu’elle a été diagnostiquée avec le vitiligo.

Naturellement,  plusieurs femmes détesteraient vivre avec cette condition, mais ce n’est pas le cas d’Archie, elle adore attirer l’attention vers elle.

Atteinte du vitiligo, Takeisha Archbald assume sa peau et en est fière

 » Les hommes aiment ma peau. Ils viennent me voir pour me demander s’ils peuvent embrasser mes plaques blanches ou attacher mes chaussures « , dit-elle.

 » Ils me disent que je suis belle et exotique. J’adore ça. « 

Contrairement aux hommes qui l’admirent, Archie trouve souvent que les femmes ne sont pas aussi douces.

 » Les femmes viennent me voir et me disent que je devrais me couvrir ou chercher un traitement médical. Je trouve que c’est très offensant – elles semblent plus dérangées par mon vitiligo que moi.  »

Atteinte du vitiligo, Takeisha Archbald assume sa peau et en est fière

D’après l’histoire de sa maladie, la jeune maman de deux enfants a commencé à développer le vitiligo quand elle avait huit ans, autour de ses parties génitales et de ses genoux.

Un matin, alors qu’elle avait 27 ans, elle s’est réveillée et sa peau avait dramatiquement changé.

Des plaques blanches sont apparues sur son visage, ses mains, ses jambes et son derrière, alors qu’elles n’y étaient pas la veille.

 » Mon vitiligo est resté dormant pendant des années, jusqu’à ce que je me réveille un matin de mes 27 ans avec le visage tout blanc « , raconte-t-elle.

Après avoir reçu l’aide d’un médecin, Archie a été diagnostiquée avec le vitiligo, une condition incurable.


 » Ils me disaient que j’aurais de la difficulté à trouver ma place en société ou que je serais plus déprimée que les autres, se souvient-elle. Mais ça n’a jamais été le cas, j’ai toujours été une femme normale. « 

 » J’aime le maquillage, mais je ne me vois pas prendre 15 ou 20 minutes pour couvrir chaque partie de mon corps qui n’est pas parfaite.  »

 » Le vitiligo est une partie de ce que je suis et je ne lui permets pas de prendre le contrôle de ma vie.  »

 » La chose que j’ai apprise en ayant le vitiligo, c’est que tu peux couler ou nager, tu peux soit l’accepter et avoir confiance en toi ou lui permettre de prendre le dessus sur tous les aspects de ta vie.  »

Qu’en pensez-vous ?

Source : quebec.huffingtonpost.ca

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