Côte d’Ivoire: Affi N’Guessan réagit sur la rencontre entre Gbagbo et Akoun
D’après nos confrères de koaci.com, Laurent Gbagbo et AKoun se sont rencontrés vendredi dernier à la cour pénale internationale (CPI), à l’occasion de la visite qu’AKoun a effectuée dans la cellule de l’ex-président ivoirien.
D’après le chargé de mission de l’ex chef d’Etat ivoirien Jo Mamadou, Gbagbo et Akoun ont fait le tour d’horizon de la situation du pays, avant que l’ex-président ivoirien ne demande à son ami de continuer la lutte telle que commencée.
« La rencontre a été émouvante. Ils ont fait revivre les souvenirs de 1971. Ensuite ils ont fait un tour d’horizon de la situation du pays avant d’aborder les questions du parti. Le Président a donné des conseils au vice-président pour continuer la ligne originelle du parti et la mobilisation. Ils se retrouveront avant le retour du vice-président qui doit rendre compte au 1er Vice-Président Sangaré et revenir », affirme le cousin de Laurent Gbagbo.
En réaction à ladite rencontre, Pascal Affi N’Guessan a estimé que ce moment d’entretien entre Gbagbo et Akoun a été un tournant décisif pour mettre fin à la crise qui secoue le FPI. Il la considère d’ailleurs, comme un appel au secours après avoir échoué de le destituer à la tête du parti.
« Je considère que cette rencontre signifie qu’ils sont eux-mêmes aujourd’hui dans l’impasse. Ils ont voulu faire un putsch contre moi, mais ça n’a pas marché. Mais comme ils ne s’attendaient pas à cela, ils ne pensaient pas qu’Affi et ses partisans pouvaient tenir une semaine, surtout quand on utilise le nom de Gbagbo », a indiqué Affi N’Guessan, avant de poursuivre.
« De mon point de vue, s’il a décidé d’aller là-bas, c’est parce qu’ils sont bloqués. Je considère ça même comme un appel au secours. J’espère qu’il obtiendra le secours qu’il sollicite et que ce qu’on va lui dire, il va le faire. Parce qu’aujourd’hui, je ne vois pas d’autres voies que de dire aux Akoun-là : Allez-y voir Affi, vous allez vous entendre et puis vous allez travailler ensemble ».
