Afrique

Barack Obama quitte la maison blanche après 8 ans, Paul Biya fête ses 34 ans au pouvoir

Plusieurs pays africains ont besoin d’alternance, les populations ont soif de nouvelle gouvernance car fatiguées de la monotonie et de la dictature. Des pays où l’on peut voir des chef d’État ayant fait 4 à 5 mandats.

Un des exemples les plus frappants parmi tant d’autres, est le Cameroun, où le chef de l’Etat, Paul Biya a déjà passé 34 ans au pouvoir. Est-ce vraiment ça l’expression de la démocratie et la volonté du peuple?

Alors que les élections présidentielles se déroulent aux Etats-Unis, l’on sait que Barack Obama dans quelques semaines, quittera la maison blanche et prendra dignement sa retraite politique. Après avoir dirigé les Etats-Unis pendant 8 ans. Entre temps, au Cameroun, les partisans du régime, ont célébré le 6 novembre dernier, le 34e anniversaire de l’accession au pouvoir du président Paul Biya.

A cette occasion, les festivités de 2016, le RDPC (Rassemblement démocratique du peuple camerounais), le parti au pouvoir, avait organisé dimanche dernier, une série de meetings dans les différentes artères du pays, pour célébrer « l’hyper présidence », âgé de 83 ans dont 34 à la tête de l’Etat et plus d’une cinquantaine d’années dans les arcanes du pouvoir.

Rappelons qu’en octobre 1962 Paul Biya occupait déjà le poste de chargé de mission à la Présidence de la République.

Pour marquer cette célébration, les délégations conduites par des cadres du parti sont envoyées dans le Cameroun profond, pour des mobilisations géantes à l’endroit de Paul Biya, qui est resté enfermé dans son palais. Lorsqu’on parcourt les rues, les Camerounais en majorité les jeunes, ne semblent plus fascinés par leur chef d’Etat, qui a suscité de nombreux espoirs en 1982, lors de son arrivée au pouvoir.


Aujourd’hui, plusieurs jeunes pensent que le régime Biya est incapable d’apporter une amélioration des conditions de vie aux camerounais. A travers, de nombreux mouvements et associations, la montée du ‘sentiment anti-biya’ à travers les réseaux sociaux, en majorité par des jeunes, pousse à la revendication de l’alternance.

Aujourd’hui, les jeunes critiquent la gouvernance actuelle, fortement  »enracinée dans la corruption » où,  »tout est à construire fondamentalement ».

Oscar Mbena

Bonjour, je suis Oscar MBENA. Je vous invite à lire mes articles sur l'actualité politique, les faits de société, le sport, la santé et la culture.   oscarborel@afrikmag.com

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