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Le calvaire des danseuses de Koffi Olomidé: troublants témoignages d’une danseuse

Koffi Olomidé malgré qu’il ait été libéré le week-end dernier, il n’a pas encore terminé sa descente aux enfers, avec les médias tant africains qu’ occidentaux. C’est le sentiment ressenti après avoir consulté le récent article paru dans « lemonde.afrique » consacré à Koffi et à ses danseuses.

L’article relate des faits qui se sont passés entre 2002 et 2006 en France. Celle qui témoigne devant la justice française avait été de la troupe de Koffi durant cette période. Pour rappel, selon  »Le Monde », la star franco congolaise, née il y a soixante ans à Kisangani, la grande ville du nord du pays, est poursuivie en France pour « viol sur mineure de quinze ans », « séquestration », « aide à l’entrée et au séjour d’une étrangère en France », « conditions de travail ou d’hébergement contraires à la dignité humaine ».


La danseuse qui témoigne révèle qu’elle a été effectivement séquestrée avec d’autres dans une résidence avec les verrous après les concerts où elles étaient payées 100 euros. « Dès que le concert était terminé, on devait rentrer à la maison, à Asnières. On était gardées par trois vigiles. On était quatre dans la même chambre, on n’avait pas le droit de sortir sans autorisation. Je ne pouvais pas téléphoner, même à ma mère. On était payé 100 euros pour un concert de minuit à six heures de matin. On était forcées de coucher avec lui : il appelait un vigile pour qu’il amène une danseuse à l’Etap Hôtel », explique t-elle.

Selon toujours notre source  »elle décrit la brutalité sexuelle de l’un des pères de la rumba congolaise également redouté pour ses pratiques mystiques » : « il fait de la magie, des trucs bizarres, il nous soufflait sur le corps ».

Lorsque ce n’était pas à l’hôtel, les « viols » se déroulaient parfois dans le studio d’enregistrement ou dans les toilettes d’un supermarché d’Asnières, se souvient une autre danseuse âgée de quatorze ans à l’époque des faits.

« Il m’a demandé de l’accompagner faire des courses. (…) Il m’a demandé de déposer le caddie, que j’aille aux toilettes et que je ne ferme pas la porte. Après, il est venu. (…) Il m’a dit que je me tourne et a fait rentrer son truc. (…) J’avais mal. Il m’a dit “ne crie pas” parce qu’il y avait des gens à côté ».

Il faut rappeler que l’artiste franco congolais a été mis en examen et ne peut plus fouler le sol français où il serait immédiatement incarcéré. Sa défense met en avant des failles de l’enquête.

Plusieurs autres graves déclarations ont été faites à ce sujet, nous restons prudent quant ‘à la véracité de ces témoignages qui arrivent à un moment bien précis.

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