Chronique: ma belle-mère m’a fait vivre l’enfer _ Episode 3
Quelques mois après que ma belle-mère soit venue chez nous, j’ai commencé à remarquer des comportements bizarres de la part de mon mari. En effet, mon mari avait commencé à découcher, et on se disputait maintenant pour un rien. Mais le paradoxe, c’est que ma belle-mère était devenue aimante avec moi.
Un cadeau du ciel… Quel bonheur!
Dans cette même période, je tombai enceinte. Enfin, j’étais si heureuse. Dieu m’avait enfin répondu, et avait décidé de me donner un enfant. Je pensais que mon bébé allait être le pont qui réconcilierait enfin ma famille. A cause des risques pour ma santé, l’obstétricien avait exigé que j’arrête de travailler. Je passais donc mes journées à la maison.
Je recevais la visite de mes parents, de quelques sœurs de mon mari. Simone, ma belle-sœur, était à mes soins. Elle avait presque élu domicile à la maison. Elle était constamment là pour vérifier la qualité de mes repas, m’aider à prendre mes médicaments, et priais souvent avec mon amie Emmanuelle et moi. Cependant, mon amie Déborah me manquait. A cause d’une promotion au travail, nous nous voyions de moins en moins, mais j’étais très heureuse pour elle.
Emmanuelle et Simone me tenaient compagnie car du côté d’Arthur, c’était très compliqué. Un soir, il revint du travail et me dit qu’il était très fatigué. En voulant lui faire plaisir, j’allai dans la cuisine pour lui préparer une tisane pour qu’il se détende. Alors qu’il entamait son diner, il s’écria « C’est quoi cette merde ? » Quand je lui demandai ce qu’il n’allait pas, il cria des minutes entières, comme quoi la nourriture était trop salée. Je goûtai et lui dit non. Il s’énerva davantage disant que je le traitais de menteur. Il sortit alors de la maison, tout furieux. J’étais avec Simone. Je parlai avec elle, avant de manifester le désir de sortir prendre de l’air. A bord de la voiture, nous allâmes faire le tour du quartier.
Le choc !
Avec Simone, nous étions à bord de la voiture quand nous passâmes devant la maison de mon amie Déborah. Il y avait de la lumière. Ce qui m’étonna, car Emmanuelle m’avait rapporté que Déborah était en voyage. Je pensais alors lui faire la surprise. Au fur et à mesure que nous avancions vers la maison, mon cœur se resserrait., et semblait ne plus contenir dans sa cavité. Je stationnai la voiture, avant de descendre et de m’avancer vers la maison, de mon amie. J’entendis des fous rires avant de voir la voiture d’Arthur devant la maison du voisin. Je frappai, et la femme de ménage vint m’ouvrir. Mais je poussai le portail et ne lui donnai pas l’occasion de réaliser ce qui se passait.
C’est alors que je découvris mon mari et ma meilleure amie dans les bras l’un de l’autre, dans le canapé. Je poussai un grand cri. Simone qui était derrière moi et qui essayait depuis longtemps de me ramener à la maison, me dit « Maeva tu saignes ». Quand je baissai les yeux, je vis du sang qui coulait entre mes jambes. Je m’écroulai là.
