USA

Donald Trump accuse Facebook d’être contre lui… Mark Zuckerberg réagit

Le mercredi 26 septembre, le président américain et le patron de Facebook se sont livrés à des échanges via les réseaux sociaux. Donald Trump reproche à Facebook d’être contre lui, une accusation qu’a rejetée Mark Zuckerberg.

Le président des Etats-Unis a tweeté, mercredi 27 septembre: « Facebook a toujours été anti-Trump ». Donald Trump a aussi pointé du doigt le New York Times et le Washington Post, eux aussi anti-Trump, selon lui.

Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a aussitôt réagi sur sa page Facebook, balayant l’accusation. « Trump dit que Facebook est contre lui. La gauche affirme que nous avons aidé Trump. Les deux camps sont mécontents des idées et des contenus qu’ils n’aiment pas. C’est exactement à ça que doit ressembler une plateforme pour toutes les idées », a-t-il répondu sur Facebook.

Mark a tout de même relativisé l’influence du réseau social dans le résultat de l’élection. « Après l’élection, j’ai dit que je pensais que l’idée que la désinformation via Facebook ait pu influer sur l’élection était une idée folle. Dire que c’était une idée folle était dédaigneux et je le regrette. C’est un sujet trop important pour être dédaigneux », a-t-il écrit.

« les données que nous avons ont toujours montré que notre plus gros impact, que ce soit en donnant la parole aux gens, en permettant aux candidats de communiquer directement ou encore en aidant des millions de gens à voter, a joué un bien plus grand rôle dans cette élection », a poursuivi ce dernier.


Selon le fondateur de Facebook, les candidats de l’élection présidentielle ont investi des centaines de millions de dollars dans les spots Facebook, contre un peu plus de 100.000 dollars pour des comptes suspects basés en Russie. conclut Zuckerberg.

Facebook, sur l’enquête de l’ingérence russe dans l’élection présidentielle

La semaine dernière, Facebook s’est engagé à collaborer avec le Congrès concernant l’enquête sur une possible influence russe dans l’élection présidentielle américaine de 2016. Facebook fournira au Congrès le contenu de messages à caractère politique, financés par des intérêts russes via des achats d’espaces publicitaires sur le réseau social. Le Congrès américain a appelé ce mercredi,  Facebook, Twitter et Google à témoigner dans le cadre de cette enquête.

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