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Etats-Unis: Meek Mill, l’ex de Nicki Minaj écope de 4 ans de prison ferme

Pour n’avoir pas respecté les termes de sa liberté conditionnelle, Meek Mill, le rappeur américain et l’ex petit ami de Nicki Minaj  a écopé lundi d’une peine de quatre ans de prison ferme, de la part de la juge Genece E. Brinkley de Philadelphie, aux Etats-Unis.

Il faut dire que cette sentence, qui a surpris certains observateurs au regard de sa sévérité était prévisible. Le rappeur lui même a été surpris lorsque la juge a ordonné son incarcération immédiate.

Etats-Unis: Meek Mill, l'ex de Nicki Minaj écope de 4 ans de prison ferme

C’est après deux années d’incarcération que le rappeur de 30 ans pourra demander sa remise en liberté anticipée a précisé la juge Genece E.

Tout est parti d’une affaire qui remonte à l’adolescence de Meek Mill. Elévé par sa mère à Philadelphie après le décès de son père, le rapeur avait bénéficié d’une mise à l’épreuve à la suite de son arrestation en 2008 pour détention de stupéfiants et d’armes à feu. Il avait alors passé neuf mois en prison.

Selon les comptes rendus de l’audience, la juge a estimé que Meek Mill n’a pas respecté les conditions de son maintien en liberté. Il avait par exemple programmé des concerts et avait été arrêté à deux reprises pour injures, coups et bagarres à l’aéroport St. Louis dans le Missouri.

Le magazine Variety indique également qu’il avait été assigné à résidence 90 jours en 2016 pour avoir enfreint ses restrictions de déplacement et, citant les agents surveillant sa liberté conditionnelle, que des stupéfiants ont été détectés plusieurs fois dans son organisme.


Etats-Unis: Meek Mill, l'ex de Nicki Minaj écope de 4 ans de prison ferme

« Je vous ai accordé chance après chance et vous, en gros, vous êtes tout simplement moqué de ce tribunal« , lui a dit la juge Brinkley, d’après le site Philly.com. Par le passé, le tribunal avait répondu favorablement à la demande de liberté conditionnelle du rappeur qui reconnaissait qu’il était un être humain et par conséquent un être faillible. « Je suis humain. Je ne suis pas parfait« .

Certains rappeurs noirs ont vivement contesté cette sentence, estimant que la peine n’était pas proportionnelle à la faute commise. Le rappeur américain Jay-Z a écrit sur Facebook qu’elle était « injuste et brutale« , alors que Kevin Hart s’est contenté d’encourager Meek Mill sur Instagram en lui demandant de « rester fort« .

Oscar Mbena

Bonjour, je suis Oscar MBENA. Je vous invite à lire mes articles sur l'actualité politique, les faits de société, le sport, la santé et la culture.   oscarborel@afrikmag.com

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