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Le film de la fin tragique du prisonnier Yacou  »le chinois »

Dans une de nos dépêches du 16 janvier dernier, nous vous parlions de la terreur qu’a fait régner durant cinq ans, le  »célèbre » prisonnier Yacou plus connu sous le pseudonyme  »le Chinois » à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).

Cette terreur n’est désormais qu’un lointain souvenir, car Yacou a trouvé la mort lors des violences enregistrées le samedi 20 février, entre son clan et les gardes pénitenciers. https://afrikmag.com/revoltes-a-la-maca-dabidjan-deux-morts-et-dix-blesses/

Selon la télévision nationale RTI 1, il était prévu son transfèrement dans une autre prison à l’intérieur du pays, suite à une première tentative d’évasion qui avait eu lieu en 2013. Mais celui-ci avait été avortée car l’opération s’était heurtée à la farouche résistance armée du Gang du prévenu.

Ce samedi 20 février, vers 8h débutait la procédure de transfèrement de Yacou le chinois. Comme il fallait s’y attendre, les gardes pénitenciers essuient des coups de feu de la part des compagnons du prisonnier. S’en suit un violent affrontement. La situation s’empire avec l’arrivée sur les lieux de renforts pour appuyer les gardes pénitenciers. Quelques instants plus tard, Yacou le chinois sera cueilli et abattu ainsi que certains autres de ses compagnons. Son corps à moitié nu fera le tour des réseaux sociaux. Une opération de ratissage aura lieu dans les minutes qui suivront la fin tristement célèbre du prisonnier.


« S’il avait réussi son coup aujourd’hui, il serait devenu trois fois plus fort », témoigne un garde pénitencier, la main gauche touchée par un éclat de grenade lancée pendant l’intervention.

Selon des témoignages recueillis par le journal le Monde, Yacou le chinois aurait, lors de l’affrontement de ce Samedi 20 Février, fait usage d’armes puissantes comme des kalachnikov et des grenades. Cela est vraiment surprenant et on se demande comment le prisonnier aurait eu accès à toutes ces armes depuis les cellules de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan.

Hippolyte YEO

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