Société

Insolite: voici l’origine des mots utilisés pour parler des parties intimes de la femme

Autrefois, le vocabulaire employé pour parler de la partie intime de la femme était plein de créativité.

« Je me fais sucer la friandise, je me fais caresser le gardon / Je me fais empeser la chemise, je me fais picorer le bonbon ».

Tout ceci pour nommer les parties intimes féminines.

Aujourd’hui, ces mots sont tombés dans l’oubli, remplacés par des expressions plus vulgaires ou moins recherchées.

D’où viennent-ils ? Pourquoi sont-ils dans une majorité des cas des termes négatifs, utilisés parfois comme insultes ?

1-Chatte

Qu’elles soient au féminin ou au masculin, les parties intimes des femmes sont très souvent renvoyées à ces termes issues du monde animalier (« chatte » et ses variantes félines telles que « minou », « minette », « minet »).

Le mot viendrait en fait de « chas », à savoir le trou de l’aiguille dans lequel on passe le fil à coudre.

2-Schneck

Étymologiquement, ce terme vient de l’allemand qui veut dire « escargot », « limace ». Mais comme le dictionnaire de L’internaute l’indique, « schneck » vient également de l’argot contemporain et désigne « le sexe féminin, précisément la vulve ».

C’est un terme que l’on n’emploie pas par amour de cette partie du corps féminin. Il est « toujours employé sous une forme péjorative et insultante à l’égard de la gent féminine ».

3-Foufoune

Chez nos amis québécois, le terme s’emploie au pluriel et désigne « les fesses » tandis qu’en français, la foufoune au singulier renvoie bien au sexe féminin. Son origine semble cependant difficile à identifier.

4-Con

« Con », avant d’être une insulte, vient de « cunnus », qui signifie en latin « fourreau » ou « gaine ». Associé à lingus, il devient alors cunnilingus, une pratique sexuelle orale qui, comme vous le savez peut-être, consiste à venir titiller les parties intimes d’une femme avec sa langue.


Selon les recherches d’un linguiste cette manière de nommer les parties intimes des femmes date d’avant le 18ème siècle où « le vocabulaire relatif à l’entrejambe féminin était très fleuri et positif ».

La négativité et la dérision sont venues plus tard. « C’est le signe que la langue française est extraordinairement antiféministe », affirme le spécialiste.

Emeraude ASSAH

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