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Canada : une jeune fille trouve la mort après un simple baiser. Explication

Une jeune fille originaire de Montréal a perdu la vie à cause d’un simple baiser.

Myriam et son nouveau petit ami sont allés à une fête et s’amusent comme des fous. À la fin de la soirée, le couple décide de rentrer et d’aller se coucher. Sur place, avant d’aller se brosser les dents, le petit ami de Myriam l’embrasse langoureusement. Quelques minutes après, la jeune fille se sent terriblement mal et a de la peine à respirer.

Lorsque son petit ami sort de la salle de bain et la trouve en train de s’étouffer, il appelle immédiatement les secours. Mais lorsque ces derniers arrivent sur les lieux en 8 minutes seulement, il était déjà trop tard, Myriam est morte. La cause de la mort est très vite déterminée : la jeune fille a fait un choc anaphylactique. Mais qu’a bien pu lui provoquer une telle réaction allergique ?

Il s’avère en réalité que Myriam était très allergique aux arachides et que son petit ami n’en avait aucune idée. Étant ensemble depuis peu, le sujet n’avait apparemment pas encore été abordé par le couple. Lors de cette nuit tragique, le petit ami de Myriam avait mangé un sandwich au beurre de cacahuète pendant qu’elle était en train de se préparer pour la nuit dans une autre pièce et avant qu’il n’aille lui-même se brosser les dents. Il ne se doutait pas un seul instant que le baiser de bonne nuit donné à Myriam allait la tuer.

Après avoir mangé le beurre de cacahuète, il avait assez de protéines d’arachide dans la salive pour provoquer un choc anaphylactique chez Myriam. En temps normal, la jeune fille avait toujours un EpiPen (adrénaline auto-injectable) sur elle afin d’éviter ce genre de réactions, mais comme un coup du sort, elle l’avait oublié chez elle ce soir-là.


La mère de la victime a été anéantie d’apprendre la façon dont sa fille adorée a perdu la vie. Aujourd’hui, elle veut sensibiliser les personnes sur les allergies mortelles afin d’éviter qu’un tel drame ne se reproduise. Et elle n’est pas la seule, le Dr Christine McCusker, directrice de la Division d’allergie et d’immunologie clinique à l’hôpital de Montréal pour enfants lance l’avertissement suivant : « C’est pour cette raison qu’il faut toujours avoir sur soi son EpiPen, même si l’on n’en a pas envie et même si ça ne fait pas cool. »

Emeraude ASSAH

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