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Angola: une rumeur annonce la mort du Président, la toile s’enflamme. Isabel dos Santos réagit!

Le président angolais, José Eduardo Dos Santos, est-il mort ou vivant? Une folle rumeur a récemment pris d’assaut les réseaux sociaux, annonçant la mort du président angolais, Eduardo Dos Santos.

Cette rumeur dont les autorités n’ont pas trouvé encore le responsable, a fait réagir les proches du président, dont l’une de ses filles, Isabel dos Santos.

La fille ainée du président angolais, a apporté un démenti formel au sujet de la rumeur concernant la mort de son papa.

Selon les médias angolais,  Isabel dos Santos, « en s’inscrivant en faux contre ces rumeurs,  s’est interrogée sur son compte Instagram:  « Quelqu’un est-il tombé si bas, au point d’inventer les nouvelles de la mort pour créer de la confusion, et des turbulences politiques en Angola? ».

Le 1er mai dernier, le Président Dos Santos avait effectué une visite à Barcelone, en Espagne. L’on sait que, c’est dans ce pays, que le président se rend annuellement, pour recevoir un traitement médical.

José Eduardo dos Santos, est né à Sambizanga, à Luanda, le 28 août 1942. Homme politique, il accède au pouvoir par désignation, à la suite du décès d’Agostinho Neto, premier président de l’Angola, le 10 septembre 1979, à Moscou.

Cumulant près de 40 ans, à la tête de l’Etat angolais, José Eduardo dos Santos, fait partie, avec Théodoro Obiang N’Guema, de la Guinée Equatoriale, Paul Biya, président du Cameroun, Robert Mugabe du Zimbabwe, des plus anciens chefs d’Etat africains, encore en exercice.


Fils d’Avelino dos Santos, un tailleur de pierres, originaire de Sao Tomé-et-Principe, et de Jacinta José Paulino, une employée de maison, Dos Santos grandit à Sambizanga, un quartier pauvre, qui jouera un certain rôle dans la lutte anti-colonialiste. Il est inscrit à l’école primaire de son quartier avant de rejoindre le lycée Salvador Correia de Luanda. José Eduardo dos Santos travaille clandestinement parmi les étudiants pour le renversement de la domination coloniale portugaise.

Le parti au pouvoir, le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA), dirige le pays depuis son accession à l’indépendance en 1975.

Yao Junior L

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