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Le peuple libyen regrette profondément la mort de Kadhafi cinq ans après

Nos confrères de libération ont effectué un déplacement sur Tripoli, la capitale libyenne, et dans plusieurs autres villes pour prendre connaissance de l’état d’esprit qui anime le peuple libyen après la mort de Kadhafi.

Selon nos confrères, le constat est que, les libyens dans la grande majorité tiennent le même langage, celui de regret, de nostalgie. «Notre vie était meilleure sous Kadhafi», déclare Faïza al-Naas, une pharmacienne.

D’autres Libyens sont qualifiés de «Kadhafistes par frustration», une manière commune d’ironiser à Tripoli pour désigner les Libyens qui commencent à regretter l’époque de Mouammar Kadhafi.

Il faut dire que cinq ans après la mort du Guide libyen, le pays n’est que l’ombre de lui-même, un pays morcelé et plongé dans le chaos.

La Libye n’avait pas connu la pénurie des denrées de première nécessité pendant le règne de Kadhafi. Mais depuis sa chute après 42 ans de règne, l’ insécurité et les pénuries se sont installées dans le quotidien des Libyens. Tout ceci rythmé par les coupures d’électricité et les files d’attente devant les banques où la liquidité est de plus en plus rare.

Le peuple libyen regrette profondément la mort de Kadhafi cinq ans après

Tout est obscur en Libye. Désormais l’espoir d’une vie heureuse en Libye n’est pas proche. Le pays est déchiré par des luttes d’influence que se livrent dans l’impunité, les nombreuses milices mais aussi les dizaines de tribus, composantes essentielles de la société libyenne.

Alors que le gouvernement d’union nationale (GNA), s’est installé à Tripoli, une autorité rivale s’est installée dans l’Est du pays, où existe une grande partie de la région qui est contrôlée par les forces du maréchal controversé Khalifa Haftar.

Pour certains partisans de Kadhafi, l’anarchie actuelle démontre à quel point leur leader était un «visionnaire»: n’avait-il pas prévenu avant sa mort que la Libye après lui serait à feu et à sang? Mais pour ceux qui ne partagent pas cet avis, à l’instar d’Abderrahmane Abdelaal, «la situation actuelle est la conséquence logique de 42 ans de destruction et de sabotage systématique de la part de l’Etat».

Oscar Mbena

Bonjour, je suis Oscar MBENA. Je vous invite à lire mes articles sur l'actualité politique, les faits de société, le sport, la santé et la culture.   oscarborel@afrikmag.com

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