Côte d'Ivoire

Métro d’Abidjan: Voici les conditions du gouvernement

Annoncé depuis plusieurs semaines maintenant, le projet du train urbain d’Abidjan, baptisé ‘’métro d’Abidjan’’  est encore en cours de conception. Alors que le projet n’est pas encore bouclé, le gouvernement ivoirien met sur la table ses préoccupations concernant le coût de réalisation.

En effet , le coût de réalisation du train urbain d’Abidjan s’élève à plus de 665 milliards FCFA (plus d’un milliard d’euros). L’État ivoirien a ainsi demandé aux investisseurs en charge de la réalisation du projet de revoir le coût à la baisse dans le but de le (projet ndlr) relancer. Surtout que le projet est dans la léthargie. L’information est rapportée par le journal la Lettre du continent numéro 749 du 15 mars dernier.

C’est lors de la récente rencontre entre le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan et Olivier Bouygues, directeur général du groupe français Bouygues, que la préoccupation ivoirienne a été exposée. Il faut préciser que Bouygues est actionnaire de la société de transports abidjanais sur rail (Star) qui est chargé de construire le métro abidjanais.

L’objectif de la visite d’Olivier Bouygues était de relancer le projet qui coince. L’un des points d’achoppement concerne la garantie de trafic. C’est-à-dire qu’en cas de fréquentation inférieure à un seuil minimal, l’État doit s’engager contractuellement à verser une compensation à l’opérateur. Au dernier trimestre de 2016, les deux parties ne s’étaient pas encore accordées ni sur le niveau de ce seuil, ni sur celui de la compensation.

Devant débuter en 2013 et annoncé pour 2017, puis pour 2019, le premier tronçon de 37,9 km du train urbain baptisé  »métro d’Abidjan », qui doit transporter près de 300 000 passagers chaque jour, ne pourra pas être effectif avant 2020. Le projet a connu de multiples reports qui s’expliquent selon les médias ivoiriens par des négociations sans merci entre le gouvernement et les entreprises intéressées par le projet.

Métro d'Abidjan: Voici les conditions du gouvernement

Le financement du projet est prévu comme suit:  Bouygues détient 33% des parts, le Coréen Hyundai Rotem 33%, le Français Keolis, filiale de la Sncf, 25% et le Coréen Dongsan engineering, 9%. Le projet prévoit 300 000 citadins à transporter par jour. La première phase du projet a une longueur de 37,9 km.


 

Hippolyte YEO

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