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Bénin: Les musulmans de nouveau autorisés à prier dans les rues…Explication!

L’interdiction faite aux musulmans de prier dans les rues, a créé un bras de fer entre la communauté musulmane et le gouvernement de Patrice Talon.

La décision interdisant les prières dans les rues n’a pas été du goût des musulmans.  Et l’imam Abdul Jelil n’est pas passé par mille chemins pour la dénoncer. Mais finalement, tout commence à rentrer dans l’ordre, grâce au retour de  la confiance, fruit du dialogue entre les deux parties.

Le président Patrice Talon promet de financer la construction des mosquées. Un compromis a été trouvé avec les responsables de la communauté musulmane et le gouvernement béninois. Et au nom de ce compromis, les autorités du pays autorisent de façon temporaire les prières dans les  rues.

Selon le ministre de l’intérieur, Sacca Lafia, les  prières dans les rues seront autorisées chaque vendredi. Ce, jusqu’à la construction de nouvelles mosquées avec l’appui financier du gouvernement.

Ces derniers temps, le gouvernement a démoli les petits commerces et autres constructions qui jonchent les rues de la capitale, encombrant les  voies publiques.

Bénin: Les musulmans de nouveau autorisés à prier dans les rues...Explication!

La décision d’interdire ces prières selon le maire de la ville de Cotonou a été prise car les tapis déroulés sur les trottoirs entourant les mosquées créent beaucoup d’embouteillages.

Le président Talon a salué la mesure précisant qu’il s’agit d’une décision pour l’assainissement de la ville et promouvoir le développement économique du Bénin.


Bénin: Les musulmans de nouveau autorisés à prier dans les rues...Explication!

Une vision qui est loin d’être partagée par la communauté musulmane. Cette dernière estime que les prières du vendredi ne troublent en rien l’ordre public.  » Il est vrai que le gouvernement veut développer le Bénin mais il doit le faire avec les Béninois et pour les Béninois dans le souci de leur liberté de culte, de justice et de paix.  Quand on nous demande de ne pas prier dehors, ça veut dire que 90% n’ont qu’à rester chez eux. En faisant rester 90% de ceux qui doivent venir à la mosquée chez eux, c’est comme si on nous demandait de ne plus prier « , expliquait le député Issa Salifo.

Yao Junior L

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