Europe

Le pape François: « Il n’existe pas de Dieu de guerre »

En se rendant à Assise prier pour la paix avec des dignitaires d’autres grandes religions et de victimes de conflits religieux, le pape François a dénoncé encore une fois ceux qui font la guerre au nom de Dieu.

Le pape François: "Il n'existe pas de Dieu de guerre"
Le pontife argentin a déclaré lors de la messe matinale à sa résidence Sainte-Marthe au Vatican que « Dieu est un Dieu de paix. Il n’existe pas de Dieu de guerre », avant de prendre l’hélicoptère pour la cité médiévale, 30 ans après le premier rendez-vous de ce type institué par Jean Paul II.
Le pape François: "Il n'existe pas de Dieu de guerre"
« Nous sommes tous fils de Dieu »
Il a insisté sur les horreurs que subissent les pays plongés dans la violence,
« sur ces terre où jour et nuit les bombes tombent et tombent ». « Que le Seigneur nous donne la paix du cœur, qu’il nous ôte toute envie d’avidité, de cupidité, de lutte. Non ! La paix ! La paix ! (…) Au-delà des divisions entre religions. Parce que nous sommes tous fils de Dieu ».
Le pape François: "Il n'existe pas de Dieu de guerre"
Aide humanitaire
Au lendemain d’un raid meurtrier en Syrie contre un convoi d’aide destiné à Alep, le pape a invité le monde à avoir une pensée pour les personnes que les bombes privent d’aide humanitaire.
Le pape François: "Il n'existe pas de Dieu de guerre"
Rencontres œcuméniques
Le pape a été accueilli par des dignitaires et experts qui participent depuis dimanche à ce rendez-vous dans la cité médiévale, à Assise. Après un déjeuner avec dix victimes de conflit, il a prévu de s’entretenir avec Justin Welby, chef spirituel des anglicans, l’archevêque de Canterbury,  le patriarche orthodoxe de Constantinople Bartholomée Ier, et des représentants musulman et juif.
Le pape François: "Il n'existe pas de Dieu de guerre"

Prière pour la paix
Tous les participants seront invités à prendre congés pour prier pour la paix, dans l’après-midi, en même temps mais dans des lieux séparés, avant d’aller à la cérémonie commune et la proclamation d’un message de paix. Une victime de la guerre, un patriarche bouddhiste japonais, un ouléma d’Indonésie, le patriarche Bartholomée et un rabbin d’Israël doivent alors s’exprimer avant le discours du pape.


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