USA

USA : un Nigérian soumis à un test écrit à l’aéroport de New-York. La raison!

Alors qu’il voyage sur les USA dans le cadre d’une embauche pour une mission auprès d’une start-up américaine, le Nigérian Celestine Omin  a été soumis à un test écrit par les douaniers américains juste pour qu’il prouve qu’il est vraiment développeur informatique

USA : un Nigérian soumis à un test écrit à l'aéroport de New-York. La raison!

Nous sommes au 26 Février 2017, Celestine Omin était arrivé sur le sol américain plus précisément  à l’aéroport JFK de New York. Si le voyage s’est bien déroulé jusque-là, le Nigérian ne savait pas ce qui l’attendait au niveau des agents de l’immigration.

Selon plusieurs médias américains, Celestine Omin, développeur nigérian  bénéficiait  d’un visa de courte durée pour une mission auprès de First Access, une start-up de technologie financière installée à New York.  Quelques minutes après l’atterrissage de l’avion à bord duquel il a voyagé sur les USA, le service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis a retenu le nigérian. Pour croire qu’il est un développeur informatique, les douaniers américains ont pris la décision de lui faire passer des tests.

Une décision visant à l’interroger afin de savoir les raisons réelles de son séjour aux États-Unis, écrit le magazine Recode qui republie une partie de l’enquête réalisée par une journaliste de LinkedIn.

« Après un premier court interrogatoire, un autre agent a fait son entrée dans la salle où le développeur était retenu, une heure plus tard », renseigne Recode.

Phase questions

«Votre visa indique que vous êtes développeur. C’est bien ça?», lance au Nigérian, un agent de la douane, le tout sur un ton que le développeur a décrit à Recode comme accusatoire.

« Celestine Omin a confirmé et s’est vu présenter un bout de papier et un stylo et demander de répondre à deux questions relativement techniques sur l’équilibre d’un arbre binaire de recherche (ABR) et sur le rôle et la fonction d’une classe abstraite », rapporte notre source.

Désemparé face à ces questions techniques et complexes, Celestine Omin explique à Recode, non  pas parce qu’il ne connaissait pas les réponses, mais plutôt parce que les questions n’avaient aucun sens.

«Pour Omin, qui n’avait pas dormi depuis plus de vingt-quatre heures, les questions étaient opaques et pouvaient avoir de multiples réponses. En tant que développeur qualifié riche de plus de sept ans d’expérience, Omin m’a confié que les questions lui donnaient l’impression d’avoir affaire à quelqu’un sans aucune connaissance technique qui aurait cherché sur Google: “Questions à poser à un développeur”.»

Selon toujours notre source, au bout de quelques minutes, il a finalement cédé, toujours sans savoir pourquoi il été retenu.


Celestine Omin a répondu aux questions en une dizaine de minutes, mais les agents lui ont signalé que les réponses étaient fausses. Probablement parce qu’il n’a pas livré, mot pour mot, la définition type que l’on trouve sur Wikipedia, estime-t-il.

«Après quelques heures, Celestine Omin s’est mentalement fait à l’idée de retourner au Nigeria sans avoir pu effectuer la mission pour laquelle il avait obtenu un visa, avant qu’un agent ne le rattrape. Avec très peu d’explications –il a appris que le service des douanes américain était entré en contact avec Andela et la start-up First Access pour confirmer sa version–, il lui a finalement signalé qu’il était libre d’entrer sur le sol américain », rapporte les médias.

«Il m’a dit: “Écoute, je vais te laisser partir, mais tu ne m’as pas convaincu.” Je n’ai pas répondu, et je suis juste parti.», souligne le Nigerian

Rappelons que Celestin Omin est invité aux États-Unis par Andela, une start-up internationale qui met en relation les talents du continent africain dans le domaine de la technologie avec des entreprises américaines et dont le programme d’échange de compétence a été soutenu par le couple Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, et Priscilla Chan, philantrope et pédiatre américaine.

Yao Junior L

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page