Côte d'Ivoire

Pourquoi les défenseurs des droits de l’homme boycottent le procès de simone gbagbo?

C’est ce mardi 31 Mai que le procès de Simone Gbagbo a été ouvert à Abidjan. L’ex-première dame est accusée de crimes contre l’humanité commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011.Déjà condamnée à 20 ans de prison en 2015 par la justice ivoirienne pour atteinte à l’autorité de l’État, le mouvement ivoirien des droits humains, la ligue ivoirienne des droits de l’homme, ont décidé de boycotter ce procès.

Pour ces groupes organisés pour la défense des droits de l’homme, il s’agit d’une parodie de justice.  »De plus les accusations contre Simone Gbagbo ne sont pas fondées ». La preuve la plus évidente c’est que dans le passé, il s’agissait d’atteinte à la sûreté de l’État. Aujourd’hui, les choses ont changé. Les deux principaux chefs d’accusation sont : crime contre l’humanité et crime de guerre.

L’ex-première dame est soupçonnée, pendant la crise post-électorale, d’avoir pris une part active au sein d’une cellule de crise. D’après l’accusation, Ladite cellule organisait la résistance face aux forces pro-Ouattara.  »Ces sont par exemple ces ordres ou consignes qui ont conduit à l’assassinat de l’imam de Williams-ville, au bombardement des femmes pro-Ouattara à Abobo ou encore au supplice d’opposants brûlés vifs avec l’aide de pneus et d’essence ».

Mais pour la défense, ces accusations sont dénuées de tout fondement. Dans les prochaines semaines, la défense va tenter de démonter ces arguments d’accusation.

Oscar Mbena

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