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Charlie Hebdo : Ces Présidents africains qui font honte à l’Afrique !!!

L’attentat à Charlie hebdo a suscité une vague de compassion dans le monde entier. L’Afrique n’est pas restée en marge.   Anonymes et personnalités ont exprimé leur colère, notamment sur les réseaux sociaux, pour condamner un « acte barbare ».

L’émotion est montée d’un cran particulièrement après les déclarations officielles de plusieurs chefs d’états africains qui ont fait plus que témoigner leur simple compassion. Le président béninois Boni Yayi est allé jusqu’à annoncer officiellement un deuil national au jour de l’attaque. Une annonce qui n’était pas du goût des africains en proie aux violences quotidiennes. En effet, pour de nombreux observateurs et analystes politiques, ce décret de Yayi Boni est une manière implicite de montrer que la vie des caricaturistes de Charlie Hebdo vaut  mieux que celles des milliers des africains.

Charlie Hebdo : Ces Présidents africains qui font honte à l’Afrique !!!

En effet, pourquoi Yayi ne décrète-t-il pas une journée de deuil en la mémoire des milliers de morts du Congo, des milliers de morts de la Libye, des milliers de personnes tués au Nigeria et au Cameroun par Boko Haram, des milliers de morts de la Côte d’Ivoire suite à la crise post-électorale ?

Le comble pour les internautes était la photo où on l’aperçoit pleurer alors qu’Hollande qui est le plus concerné est resté de marbre !


Charlie Hebdo : Ces Présidents africains qui font honte à l’Afrique !!!

Le malien, gabonais ont annoncé leur participation à la marche républicaine de Paris sur les réseaux sociaux, évoquant sur RFI « un devoir élémentaire de solidarité ». Au moment où le groupe terroriste Boko Haram massacrait 2000 personnes et 16 villages au Nigeria du 6 au 8 janvier provoquant le déplacement de 20.000 personnes, certains internautes africains ont du mal à avaler la pilule. Plusieurs évoquent une « solidarité de la honte » indexant une certaine hypocrisie de certains de ces dirigeants africains non démocrates qui vont « s’indigner » et défendre la liberté d’expression à Paris alors que des journalistes sont tués quotidiennement dans leur pays au nom de ladite liberté.

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