Afrique

RDC: La police disperse au gaz lacrymogène la manifestation de l’opposition

En RDC, devait avoir lieu une manifestation de l’opposition pour demander l


e départ du Pouvoir de Joseph Kabila à l’expiration de son actuel mandat en décembre prochain . Cette manifestation n’a pas pu se tenir parce que réprimée par la police congolaise. La police n’a pas hésité à tirer des gaz lacrymogènes pour disperser les militants de l’opposition, qui se sont réunis autour du domicile de leur leader Etienne Tshisekedi. Le chef de la police a déclaré que, « tout rassemblement de plus de dix personnes sera dispersé. »
Le patron de la police congolaise, a dit mettre en exécution, la décision du gouvernement provincial de Kinshasa, qui interdisait, la manifestation de l’opposition.

Etienne Tshisekedi avait appelé ses militants, à manifester pour exiger le départ de Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001 et dont la constitution n’admet plus un autre mandat.

Parmi ses revendications, l’UDPS, rejette également l’accord politique obtenu avec une partie de l’opposition, qui fixe à avril 2017, la prochaine élection présidentielle.

La manifestation de l’opposition avait été interdite la veille par Thérèse Olenga, la ministre de la communication de la province de Kinshasa.

Les policiers ont été déployés massivement dans la nuit, pour interdire à l’opposition de manifester.


Des chaines de radio ont été suspendues. Le signal de RFI est toujours coupé à Kinshasa et à Lubumbashi, tandis que celui de Radio Okapi est brouillé dans la capitale congolaise. « Nous ne savons pas d’où cela vient », a déclaré le porte-parole de la Mission de l’ONU au Congo Charles Bambara.

C’est une situation assez dommageable,  le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, Maman Sambo Sidikou a indiqué vendredi 4 novembre que tous les acteurs politiques en RDC devaient respecter les lois de la République qui garantissent les libertés de manifestation et de réunion, et les libertés d’expression. « Ce sont là les conditions indispensables pour une démocratie. Nous espérons que, à la fois pour RFI et Radio Okapi, le signal sera rétabli dans les heures qui viennent », a conclu le porte-parole de la Monusco.

Hippolyte YEO

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