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Voici comment la secte Boko Haram corrompt les jeunes adolescents Camerounais à devenir terroristes

Le chef de la secte terroriste Boko Haram Abubakar Shekau a réussi à attirer plusieurs adolescents dont l’âge varie entre 14 et 17 ans. Il s’est servi de deux instruments auxquels les jeunes adolescents ne sont pas insensibles, surtout que la majorité de ces jeunes sont issus des familles pauvres.

Le premier instrument c’est l’argent. Conscient du fait que dans les pays comme le Cameroun, la lutte contre la pauvreté n’a pas vraiment atteint les régions comme celle de l’extrême nord, les enfants ainsi que les parents, sont abandonnés à leur triste sort.

La sous-scolarisation et l’absence d’un plan du développement véritable de l’extrême nord du Cameroun a conduit les jeunes adolescents à se laisser aller par les offres d’Abubakar Shekau.

D’après une source bien indiquée, ABoubakar Shekau offre généralement à chaque adolescent une somme comprise entre 10.000 et 20.000 F CFA en guise de ration hebdomadaire.

On pourrait se demander d’où Boko Haram prend de l’argent ? D’après notre source, Boko Haram obtient des ressources finacières à travers le vol, les razzias dans les villages et les enlèvements contre Rançon.

Le second instrument utilisé par Shekau, c’est les cadeaux qu’il fait aux adolescents. Généralement, le bétail volé par Boko Haram dans les villages, est souvent redistribué aux adolescents qui se sont distingués en tuant des hommes en tenue. On sait quelle est la valeur d’un bœuf aux yeux d’un adolescent au Nord Cameroun qui n’a rien.

On voit clairement que si nos pays africains comme le Cameroun, avaient le souci d’un développement véritable et une amélioration des conditions de vie des populations dans la région de l’extrême nord, Abubakar Shekau n’aurait jamais eu la facilité de corrompre un nombre considérable de jeunes adolescents Camerounais de rejoindre les rangs de Boko Haram.

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Oscar Mbena

Bonjour, je suis Oscar MBENA. Je vous invite à lire mes articles sur l'actualité politique, les faits de société, le sport, la santé et la culture.   oscarborel@afrikmag.com

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