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Togo: « La voix des sans voix » demande l’interpellation d’un membre du gouvernement. Les raisons

Un pasteur à la tête d’un mouvement de défense des droits humains, « Le Mouvement Martin Luther King-MMLK- ou « la Voix des sans voix », monte au créneau et exige que soit interpellé, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey.

Raison évoquée par le coordonnateur du MMLK, la situation des Togolaises dans les pays du golfe. Plusieurs togolaises, employées comme domestiques font objet de harcèlement, de violences de tout genre dans l’indifférence totale des autorités du pays, selon lui. Ce, malgré l’appel de plusieurs associations de défense des droits humains sur le sujet

Togo: "La voix des sans voix" demande l’interpellation d’un membre du gouvernement. Les raisons

Pasteur Edoh Komi, coordonnateur du MMLK déplore la situation des filles travailleuses domestiques africaines en général et togolaises en particulier dans les pays du Golfe. A en croire le pasteur, la situation s’envenime au jour le jour
Dans un communiqué que le MMLK a rendu public, ce 15 novembre 2016, le Pasteur estime qu’au regard de la situation actuelle, il est presque nécessaire d’interpeller, M.Robert Dussey.

« Des traitements inhumains, des harcèlements sexuels, conditions misérables et horribles de travail et de vie s’échelonnent en partage commun à ces travailleuses domestiques. Celles-ci n’ayant aucune protection juridique, leurs droits sont toujours bafoués, violés et foulés aux pieds », lit-on dans le communiqué.

Certains passages du communiqué expliquent que, les filles togolaises ou africaines employées comme domestiques « ne sont jamais considérées et n’ont aucune dignité. Car les pays comme le Liban, le Koweït, l’Arabie Saoudite, l’Iran, l’Irak, le Qatar, le Barhein sont connus comme des pays de grands risques sans respect pour les droits humains et dont les compatriotes continuent d’en être constamment affectées »,
Pire, poursuit le communiqué, les filles en question n’ont aucunement le droit de réclamer l’amélioration de leurs conditions.


« Dès qu’elles dénoncent les mauvais traitements et réclament les meilleures conditions de travail et de vie, « les employeurs décident simplement de les accuser de vols et de désobéissance et les conduisent au commissariat d’où la chance est plus forte de se retrouver dans des prisons », souligne le MMLK dans son communiqué

Yao Junior L

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