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USA: elle a voté Donald Trump, mais ce qui arrive à son époux, la surprend. Vidéo

Helen Beristain fait partie des Américains qui ont porté Donald Trump au pouvoir.

Cette ressortissante de l’Indiana devrait voir son époux expulsé des Etats-Unis malgré son attachement à la politique du nouveau président américain.

Mariée à Roberto Beristain, un immigrant mexicain sans papiers, la jeune dame est impuissante devant le sort réservé à son mari. Celui-ci devait être expulsé hier vendredi.

Quand elle défendait bec et ongles la politique d’immigration de Donald Trump, elle ne savait pas que sa famille serait très vite touchée par les décisions des nouvelles autorités de son pays.

« Nous ne voulons pas de cartels ici, on ne veut pas de drogues dans nos écoles ou de tueurs près de chez nous », a confié Beristain à Indiana Public Media.  Avant de poursuivre:

« Tu veux être en sécurité quand tu sors de chez toi. Je le pense sincèrement. Et c’est pour ça que j’ai voté pour M. Trump. », disait-elle pour justifier son choix politique.

Tenant ces propos, cette partisane de Donald Trump avait sûrement oublié le statut de son mari.

L’époux d’Helen Beristain tient un restaurant très célèbre dans la région.

Comme le rapporte le South Bend Tribune, l’homme a débarqué aux Etats-Unis en 1988. Venu du Mexique, il avait foulé le sol américain pour rendre visite à sa tante.

Le constat est qu’il n’est plus jamais retourné dans son pays. Bien au contraire, il a fondé une famille après avoir rencontré Helen.

En 2000, Roberto et sa femme ont eu des embrouilles avec la police américaine. En effet, le couple était allé, par erreur, au-delà de la frontière canadienne. L’époux avait été sommé de quitter le territoire américain car il ne possédait pas de papiers.


Mais, Roberto n’a pas quitté les Etats-Unis, ne voulant pas abandonner sa femme qui portait une grossesse.

Aujourd’hui, Helen Beristain reste convaincue que son mari obtiendra très bientôt un visa même s’il était expulsé.

«[Trump] a bel et bien dit que les bonnes personnes ne seraient pas expulsées, les bonnes personnes allaient être vérifiées», avance-t-elle.

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