Côte d'Ivoire

Côte d’Ivoire: le torchon brule entre les filles de joie et les élèves à Bouaké. La raison va vous surprendre.

Les filles de joie sont très en colère contre les élèves et étudiantes de la ville de Bouaké (centre de la Côte d’Ivoire) . Les premières se plaignent du fait que les clients se font rares. Pour qui connaît Bouaké, c’est une ville où la prostitution est à forte croissance et de milliers de filles s’y adonnent.

Côte d'Ivoire: le torchon brule entre les filles de joie et les élèves à Bouaké. La raison va vous surprendre.

Selon nos confrères de Koaci, des filles de joie en veulent aux  élèves et étudiantes  car  ces dernières leur font de la concurrence. Cela n’est pas du goût  des « vraies » filles de joie.

L’une d’entre elles  s’explique sous le couvert de l’anonymat en ces termes : « Depuis que les étudiantes sont arrivées, on est devenu nombreuses. Elles nous disent qu’elles n’ont pas de parents à Bouaké. Qu’elles doivent manger, louer leur maison, acheter leurs pommades et surtout faire les photocopies, c’est compliqué. On les laisse se débrouiller un peu mais elles sont devenues nombreuses ».

Côte d'Ivoire: le torchon brule entre les filles de joie et les élèves à Bouaké. La raison va vous surprendre.

Une enquête menée pour savoir le prix du passage nous révèle que,  pour une heure de temps de passage avec une fille de joie, il faut débourser 1000 FCFA.  Et s’il faut faire déplacer la fille, le coût est différent : 5.000 à 100.000 FCFA.

Mais, ces tarifs sont revus à la baisse par les élèves et étudiantes à la recherche du quotidien. C’est ce qui suscite la colère de  certaines péripatéticiennes.


«Vraiment ça ne marche plus. Les élèves et les étudiantes ont pris le terrain. Elles sont moins chères. Les quelques clients nous disent qu’avec les élèves et étudiantes, il suffit de les inviter une fois à manger, c’est fini. Chaque vendredi et samedi tu es avec elles et  tu peux faire plusieurs fois. Quand les gens viennent, ils nous demandent de diminuer alors que ce n’est pas cher », déplore cette prostituée. Les avis sont partagés. Alors que les filles de joie se plaignent, des hommes habitués au plaisir avec les élèves, témoignent : « C’est mieux de gérer un peu avec les élèves et étudiantes de temps en temps. Vous savez que le premier coup vient rapidement alors que c’est un coup à 1000 francs. Elles ont une manière de faire pour que les ébats ne durent pas, et après tu es découragé. Pour faire un autre coup, il faut payer encore 1000 francs ». Décidément, le plus vieux métier au monde a encore de beaux jours devant lui.

Yao Junior L

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