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Côte d’Ivoire : le procès de Simone Gbagbo reporté de nouveau

Le procès de Simone Gbagbo a encore connu un nouveau report, lundi 8 mars. Il a été ajourné au 14 mars prochain.

Il a fallu juste trente minutes d’audience pour que le procès soit reporté au lundi 14 mars 2017. En ce qui concerne la raison  pour cet autre report, Jeune Afrique évoque « la non communication de plusieurs pièces et procès-verbaux aux trois avocats commis d’office de Simone Gbagbo ».

Entre temps, l’ex première dame ne se résout toujours pas à comparaître aux assises d’Abidjan.

« Toutes les pièces qui figurent dans le dossier et sur lesquelles je vais me fonder ont été communiquées », s’est exprimé  le procureur général avant la suspension de la séance.

Du côté de la partie civile, l’on dénonce des manœuvres dilatoires.

« Aujourd’hui, les avocats ont soulevé un problème, à la reprise ils en soulèveront un autre : nous assistons à des manœuvres dilatoires », s’est plaint  Me Soungalo Coulibaly, avocat des parties civiles.

Ces propos sont battus en brèche par la défense de l’ancienne députée d’Abobo.

« Nous n’empêchons pas le procès d’avancer, nous faisons ces demandes pour que ce procès soit équitable », a rassuré Me Amani Kouamé. Avant de poursuivre : « C’est un procès historique et il faut prendre le temps de rendre une bonne décision ».


Voici maintenant quatre mois que Simone Gbagbo comparait devant le tribunal  pour répondre de son implication présumée dans le massacre des femmes d’Abobo suite à des tirs d’obus sur le marché de la commune.

Depuis fin mai 2016, l’épouse de l’ex chef d’Etat, Laurent Gbagbo, détenu à la Haye, est face à la justice ivoirienne.

Née le 20 juin 1949 à Moossou, une ville située dans la commune de Grand-Bassam, Simone Ehivet Gbagbo a été Première dame de la Côte d’Ivoire de 2000 à 2010. Elle a déjà écopé d’une peine de 20 ans d’emprisonnement pour atteinte à l’autorité et à la sûreté de l’Etat.

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