Pour se venger d’un ou d’une ex petit (e) ou ami (e), des Américains sollicitent le nouveau président élu, Donald Trump, sur Twitter afin qu’il expulse un ex en situation irrégulière, adresse à l’appui.
« J’espère que Donald Trump ne va pas expulser mon ex dominicain en situation irrégulière », écrit ainsi @eddiec… en donnant l’adresse de son ancien petit ami dans le Kentucky (centre-est), précisant qu’il habite « en haut des escaliers ».
L’on se souvient que lors des campagnes électorales la situation des immigrés clandestins revenait au devant des messages du président Trump. Ce qui à un moment lui a coûté sa côte de popularité. Mais,le futur locataire de la Maison Blanche n’est pas homme à renoncer à la chasse aux clandestins . Après son élection devant Hillary Clinton la favorite de tous les sondages, il assouplit sa position en estimant qu’il reconduirait à la frontière plus de deux millions d’immigrants ayant un casier judiciaire.
C’est dans ce contexte que des ex- maris, femmes, petits amis ou petites amies irrités ont trouvé un nouveau moyen de se venger de leurs ex.
« Imitant le président élu, fervent utilisateur de Twitter, ils se servent du réseau social pour, sans vergogne, dénoncer leur ancien compagnon en situation irrégulière », écrivent les médias américains.
« Oh, non ! S’il vous plaît Trump, n’expulsez pas mon ancien petit copain Sergio, qui habite @… à Davie, en Floride, appartement numéro… », a écrit @marcor…
On note que des tweets vengeurs avec un ton sarcastique de ce type se sont multipliés en Floride, à New York ou en Californie pour ne citer que ceux-là.
« J’ai peur que Trump puisse déporter mon ancienne petite amie suédoise, qui m’a trompé deux fois et habite… et garde un double de ses clés sous son matelas », a tweeté un autre utilisateur.
Le le 8 novembre dernier, Donald Trump a été élu président des USA. Depuis ce jour, une organisation, Southern Poverty Law Center dit avoir recensé près de 900 incidents racistes ou xénophobes dans le pays. Parmi eux, 290 ( 32%) étaient motivés par un sentiment anti-immigrants, selon le décompte
Yao Junior L