Alors que qu’il avait semé la terreur en Californie du Nord pendant 15 ans, un violeur en série a été condamné ce vendredi 18 décembre à près de 900 ans de prison.
Parmi ses victimes, neuf femmes de six comtés de Californie du Nord avaient été agressées sexuellement entre 1991 et 2006. C’est dans la nuit qu’il opérait. Il entrait chez elles par effraction, les attachait et les violait à plusieurs reprises. Certaines avaient également été kidnappées et emmenées vers un distributeur automatique de billets, et leurs comptes en banque avaient été vidés par leur agresseur.
Lorsque les victimes étaient entendues par des agents, Leurs témoignages et l’ADN retrouvé à chaque domicile semblait désigner un seul et même coupable. Mais l’auteur de ces viols n’avait pas de preuve génétique dans les fichiers de la police.
Après avoir passé plus d’une décennie, l’ADN a enfin parlé. Les enquêteurs ont fait recours à la généalogie génétique, permettant d’établir une liste de proches plus ou moins éloignés du criminel. Cette technique innovante leur a permis de remonter jusqu’a Roy Charles Waller, un employé de la prestigieuse université californienne de Berkeley, en quelques jours seulement.
Actuellement âgé de 60 ans, Roy Charles Waller, surnommé «the NorCal Rapist» a finalement été condamné à 897 ans de prison. « Les victimes ont attendu pendant des décennies que justice soit faite et c’est seulement grâce à la généalogie génétique que Waller a pu être arrêté », a déclaré le procureur du district de Sacramento.
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