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Cameroun : La Fecafoot veut enseigner le patriotisme et l’éducation civique aux joueurs

Ils sont désormais liés, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) ont signé lundi 30 novembre 2015 une convention de partenariat pour une durée de quatre ans. L’acte a été signé à l’hôtel Mont Febé de Yaoundé en présence de Tombi A Roko Sidiki le patron de la Fecafoot et le Directeur général de l’Enam Linus Toussaint Mendjana.

D’après le communiqué de presse rendu public par l’instance nationale du football à cette occasion, cette convention vise à « sensibiliser et de former ces derniers au respect des valeurs éthiques, républicaines et olympiques ». Face à la presse, Tombi A Roko Sidiki est revenu en détails sur les intérêts de cet accord. « Le partenariat cible plusieurs groupes. Le premier groupe concerne les joueurs des sélections nationales, car ce sont eux qui représentent le Cameroun à l’étranger », a affirmé le président de la Fecafoot tout en mentionnant que les administrateurs du football seront aussi concernés.

Concrètement, « les experts de l’Enam, en relation avec la Fecafoot, vont se déplacer vers les lieux de stage pour organiser pendant quelques jours un séminaire sur les valeurs éthiques et républicaines », a déclaré Toussaint Mendjana en précisant que la première session aura lieu en janvier 2016. Et quel est l’apport de la Fecafoot, question de journaliste. « La Fecafoot va contribuer à améliorer l’image que renvoie l’Enam. En plus, elle la Fecafoot remet du matériel à notre école tels les ballons de football ou le vidéoprojecteur », a précisé le Dg de l’Enam.

La ratification de cette convention arrive à la suite de deux grosses crises chez les Lions Indomptables séniors. Le boycott par les joueurs du match amical contre l’Algérie en 2011 et le refus du drapeau par Samuel Eto’o et ses coéquipiers en 2014 avant la Coupe du monde. En rappelant ce contexte particulier, le patron de la Fecafoot a dit son souhait que ces actes ne soient plus qu’un triste souvenir.


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Source : Camer-info.net

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