Société

Il enterre son chien vivant, et voilà ce qu’il lui arrive après

Les faits remontent à décembre dernier. Un homme de 55 ans enterre son chien vivant. Ce jeudi 18 mai, ce dernier a été jugé devant le tribunal de Saumur en France.

En effet, de nombreux défenseurs de la cause animale ont attendu ce procès. Ce jeudi 18 mai, ils étaient tous présents au tribunal de Saumur pour assister au procès de Philippe B. Ce dernier est accusé d’avoir enterré son chien vivant en décembre dernier.

Le chien en question, du nom d’Uno, est de la race des épagneuls. Philippe, le maître d’Uno a déclaré devant la justice qu’il avait bien vérifié que son chien était bien mort avant de l’enterrer. « Je l’ai enterré, il ne respirait plus ! Moi, je sais qu’il était mort. Sa cage thoracique, elle ne bougeait pas d’un millimètre ! » A-t-il déclaré, d’après au média le Parisien, avant d’être interrompu par madame la procureur : « Alors, il a ressuscité, c’est ça ? ». Quelques heures après l’enterrement, un voisin avait été alerté par les jappements de l’animal.

Uno a été sorti de terre mais se trouvait dans un état très préoccupant. Il était selon le vétérinaire « en hypothermie sévère, déshydraté, perclus de pathologies liées à son âge avancé ». Le chien a été rebaptisé Aslan par son sauveur.


Au cours de l’enquête, Philippe B avait donné plusieurs versions de l’affaire à la police. D’abord, il avait affirmé qu’il n’était pas le maitre du chien avant d’avouer être le maitre d’Uno. La procureur quant à elle, n’a pas tardé à rendre le jugement et déclarer coupable M. Philippe B qui était parfaitement conscient que son chien était vivant.

Il a été condamné à 8 mois avec sursis et l’interdiction de garder ses trois autres chiens et aussi de détenir un autre animal à l’avenir. De leur côté, les associations de défense de la cause animale réclament, de la part du maître d’Uno, 25 000 euros pour dommages et intérêts.

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