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Découvrez pourquoi Compaoré et Houphouët auraient voulu la mort de Sankara

D’après le site internet Times24.info, Blaise Compaoré et Houphouët Boigny étaient les principaux commanditaires de l’assassinat de Thomas Sankara. On savait que le courant ne passait plus entre Blaise et Sankara, vers la fin de la révolution. On savait aussi que le « père de l’indépendance ivoirienne » ne portait pas Sankara dans son cœur.

Mais on pourrait se poser la question de savoir quelles sont les raisons pour lesquelles Blaise et Houphouët en voulaient tant à Thomas Sankara ?

Il faut déjà noter que la mort de Thomas Sankara est liée à la question libérienne. En effet, Houphouët en voulait à Samuel Doe pour deux raisons. Celui-ci a non seulement renversé et tué son ami le président William Tolbert qui lui aurait offert de vastes champs de plantation au Liberia, mais aussi parce que Doe a fait exécuter le fils de son ami qui est aussi son beau-fils.

Adolphus Tolbert était marié à Désirée Delafosse, filleule d’Houphouët-Boigny. Adolphus avait participé au coup d’Etat raté du général Thomas Quiwonkpa en 1985. Houphouët tient à se venger de Samuel Doe et récupérer ses biens confisqués. Pour cela, il ne peut compter que sur Sankara qui refuse d’aider les exilés libériens à avoir une base au Burkina Faso pour se former afin de rentrer  au libéria pour renverser Samuel Doe.

D’après  l’ancien chef de guerre libérien le Prince Johnson, c’est à partir de ce moment que  Houphouet Boigny voulait la chute de Sankara pour que les rebelles libériens  puissent suivre leur formation et retourner au Liberia pour tuer Doe, parce que Samuel Doe a tué son beau-fils William Tolbert Junior…


Les rapports entre Thomas et Blaise n’étant plus au beau fixe, Houphouët va aider Blaise Compaoré à faire la sale besogne en assassinant Thomas Sankara. C’est alors que le 15 Octobre 1987, Thomas est assassiné avec ses 12 compagnons de lutte.

 

Oscar Mbena

Bonjour, je suis Oscar MBENA. Je vous invite à lire mes articles sur l'actualité politique, les faits de société, le sport, la santé et la culture.   oscarborel@afrikmag.com

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