« Le risque est trop élevé »… / Le régime Ouattara fait annuler le 2e Congrès du COJEP de Blé Goudé
Le régime Ouattara a mis brutalement fin aux festivités marquant le retour au pays de Charles Blé Goudé. Alors que le président du Cojep et ses hôtes travaillaient sur leurs sujets après l’ouverture officielle, une information est tombée: les activités du Cojep ne peuvent plus se tenir comme indiquées dans le programme présenté par les hommes de Blé Goudé.
C’est la mort dans l’âme que Charles Blé Goudé s’est présenté devant ses amis congressistes pour leur porter la mauvaise nouvelles: le régime Ouattara voit d’un mauvais œil la poursuite du programme des activités marquant l’an 1 du retour de Charles Blé Goudé en Côte d’Ivoire. Selon Blé Goudé, c’est dans l’après-midi du 24 novembre que le COJEP a été mis au courant de la nouvelle donne. C’est par son homme de liaison avec la police qu’il a eu vent de ce changement subit.
A en croire Charles Blé Goudé, la raison donnée pour annuler le reste des festivités du COJEP est d’ordre sécuritaire. En effet, le COJEP dit avoir dépêché le président du comité d’organisation de ce rassemblement auprès du Directeur Général Adjoint de la Police, chargé de la sécurité. C’est ce dernier qui a expliqué que la suite des activités du COJEP pourrait mettre à mal la sécurité des Ivoiriens. « J’ai voulu partager avec vous cette information », a déclaré Blé Goudé face à ses partisans abasourdis. « Le risque est trop élevé, tu ne sais pas de quoi il s’agit « , aurait répondu la Police à Blé Goudé.
Cependant, Blé Goudé se veut bon joueur. Face à ce coup d’arrêt brusque des festivités de son retour, il fait preuve de froideur et de lucidité. Pour lui aussi, la sécurité des Ivoiriens dépasse le cadre d’un regroupement de réjouissances. L’information émanant d’une des plus hautes autorités sécuritaires de la Côte d’Ivoire, Blé Goudé dit la prendre « au sérieux » la situation. » Tu peux t’entêter pour le faire, mais si quelque chose arrive, tu vas assumer », dit Blé Goudé qui dit avoir inscrit sa démarche politique dans la non-violence.
