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Après Amon Tanoh/ Koné Katinan ( porte-parole de Gbagbo) explique « toute la faiblesse » du Conseil National de Transition

Le Ministre Koné Katinan, porte-parole de Laurent Gbagbo, a donné son point de vue sur la situation politique en cours en Côte d’Ivoire. Pour lui, l’opposition ne devrait pas perdre de vue l’inégalité d’Alassane Ouattara qui est le cœur de la crise. Selon lui, Ouattara fait des arrestations pour brouiller les pistes. Son avis sur le Conseil National de Transition est sibyllin

Dans son analyse de la crise ivoirienne, Koné Katinan a appelé les Ivoiriens, notamment les partisans de l’opposition à savoir faire le distinguo entre leur revendication principale et ses contradictions secondaires. Pour lui, ce qui est en jeu, c’est l’illégalité du pouvoir Ouattara du fait de son inégibilité.

Il pense donc que pour brouiller les pistes, Ouattara a créé une affaire dans l’affaire en procédant à des arrestations des leaders de l’opposition. « L’arrestation programmée des principaux animateurs de l’opposition politique et de l’opposition civile devrait servir de moyen de change en cas de négociations pour monsieur Ouattara », croit savoir Katinan.

D’après lui, Ouattara « réussirait ainsi à déplacer le cœur de la crise de l’illégalité de sa candidature et, donc, de sa réélection vers la libération des prisonniers-otages. « Tous les efforts et les sacrifices de l’opposition seront vains si, au final, cette crise se résout au préjudice de sa cause principale », indique Katinan.

A ce sujet, a-t-il ajouté, la polémique sur la légalité du Conseil National de Transition « ne sert finalement que de prétexte ».


De cette explication, Katinan déduit que le Conseil National de Transition a un talon d’Achille congénital qui est contextuel. En effet, pour lui, la création du Conseil National de Transition dans  » autre contexte » lui aurait conféré la légalité.

« C’est à ce niveau que se situe toute la faiblesse de ce Conseil qui se pose, à mon sens, plus en termes d’opportunité que de légalité. En effet, si le CNT avait été créé dans un autre contexte, l’état de nécessité crée par ce contexte lui aurait conféré la légalité », dira Katinan concernant la question de l’organe transitaire de l’opposition.

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