Côte d'Ivoire

Côte d’Ivoire: Des coupeurs de route arrachent l’oreille d’un instituteur…Les faits!

Konan Kouakou Joseph peut remercier le ciel. Cet enseignant aurait pu perdre la vie dans une attaque menée sur l’axe Anoumabo-Kongotti dans le département de Daoukro par trois individus armés . Toutefois, l’homme a perdu une oreille.

Le jour des faits, l’instituteur  et l’un de ses proches, Koffi Kouadio Victor, reviennent de Ouéllé, commune situé à 24 kilomètres de Daoukro, au centre de la Côte d’Ivoire. Une fois à Kouassidadietekro, comme le rapporte l’Agence ivoirienne de presse (AIP), une surprise désagréable les attend. En effet, nos confrères révèlent que trois hommes notamment  des coupeurs de route, tapis dans les broussailles les attendaient armes aux poings. Il était environ 20 heures. Ces quidams sortent de leur cachette et brandissent leurs armes.

L’instituteur et son ami étaient à moto. Vu l’état défectueux de la route, ils ont été obligés de réduire la vitesse à laquelle roulait l’engin. C’est Koffi Victor qui a témoigné en ces termes: « Ces braqueurs, au nombre de trois cachés, juste-là où la voie n’était pas praticable. Comme il fallait ralentir et dévier, on a été stoppé dans notre élan par les braqueurs. Ils ont pris notre moto ».
On peut dire que les deux hommes ont eu de la chance. Ils doivent leur salut à l’arrivée d’un automobiliste. Les malfrats ont été effrayés et ont pris la poudre d’escampette.
Konan Kouakou Joseph a été blessé dans une bagarre qui s’était engagée entre lui et l’un des bandits. Il y a laissé une oreille.

On se rappelle qu’en août 2016, un car de transport ralliant Tafiré, une sous-préfecture du centre-nord de la Côte d’Ivoire a essuyé les tirs des coupeurs de route faisant deux blessés. L’année dernière, les gendarmes avaient mis hors d’état de nuire deux coupeurs de route sur l’axe Soubré-Grand Zattry, dans le sud-ouest du pays.


Le phénomène des coupeurs de route s’est amplifié au lendemain de la crise post électorale qu’a connue la Côte d’Ivoire. Mais les autorités ivoiriennes ont saisi la pleine mesure du problème et s’attellent à le résoudre.

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