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Insolite : accusé de meurtre, on l’oblige à épouser le cadavre de la fille

La famille de Confidence Nwanma, une jeune fille de 19 ans qui aurait été assassinée par son petit ami, 24 ans, oblige ce dernier à épouser le cadavre de la défunte conformément à la tradition familiale.

Nwanma aurait été poignardé à mort la semaine dernière par Ladayo dans la région d’Oshinle à Akure, la capitale de l’État d’Ondo au Nigeria, à la suite d’une dispute sur l’infidélité de Ladayo.

Ladayo a déclaré que Nwanma avait été informée qu’il entretenait une relation avec une autre fille. Elle lui a jeté un sort, affirmant qu’il ne réussirait jamais dans la vie s’il couchait avec une autre fille.  Il lui a demandé de retirer sa malédiction mais elle a refusé et il l’a poignardée.

Meurtri par la mort de sa fille, son père affirme que pour qu’elle soit enterrée, son meurtrier devra épouser son cadavre.

Nwanma a fait savoir que le non-respect du rite traditionnel entraînerait une calamité pour la famille de Ladayo.

« Notre culture exige que le meurtrier épouse le corps de notre fille.  Nous devons respecter la tradition en emmenant le cadavre dans notre village où le mariage aura lieu.

Il doit payer le double de la dot parce qu’elle se marie étant déjà morte. Il devra respecter tous les préceptes de la coutume avant que notre famille ne le laisse partir.  Sans cela, chaque jeune de la famille de l’homme n’atteindra jamais l’âge de notre fille.  Ils mourront d’une mort subite, tout comme notre fille.


Ce n’est pas nous qui avons instauré cette tradition. Nos ancêtres la pratiquaient avant même que nous soyons nés.  Partout dans le monde, notre peuple attend le jugement de la cour.  Quoi qu’il en soit, le garçon doit accomplir le rite conjugal sur le corps de notre fille », a-t-il confié à Punch Metro.

Crédit photo : dailypost

Gaelle Kamdem

Bonjour, Gaelle Kamdem est une rédactrice chez Afrikmag. Passionnée de la communication et des langues, ma devise est : « travail, patience et honnêteté ». Je suis une amoureuse des voyages, de la lecture et du sport. paulegaelle@afrikmag.com

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