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Le médecin du défunt Mobutu est en prison au Cameroun

C’est avec assurance que le médecin colonel Bauh Muteba Kebeya depuis la prison centrale Bafoussam où il se trouve, attend que la justice camerounaise tranche sur son sort. Son histoire, il la raconte comme si ce n’était qu’un rêve.

Encouragé par ses collègues et compatriotes, le médecin gynécologue décide de quitter la Belgique et de s’installer au Cameroun le 14 mai 2015, dans l’optique d’effectuer une étude de marché pour l’implantation d’une clinique privée.

Arrivé au Cameroun, le congolais se présente comme l’un des médecins personnel de la famille Mobutu Sesse Seko, à Bafoussam. Il y fera la rencontre d’une infirmière et se mettra en couple avec elle. Après un mois de vie commune, cette dernière déposera une plainte pour escroquerie contre son concubin. Elle soutient entre autres, qu’il a fait des promesses non tenues, des prêt d’argent et autres… sans plus de précisions.

Arrêté suite à une enquête déclenchée par la brigade de recherche de Bafoussam, le médecin colonel va voir s’ajouter une seconde accusation. Celle d’immigration irrégulière. Il sera immédiatement, incarcéré à la prison centrale de Bafoussam, et le dossier enrôlé en matière des vacations de flagrantes directives.

D’après Bauh Muteba Kebeya, il s’agit d’une parjure. Il dit à haute intelligible voix qu’il avait tous ses dossiers au moment de son arrestation.

«Il a expédié son passeport à l’ambassade de son pays à Yaoundé, pour expliquer sa situation carcérale. Quant à sa carte consulaire, elle a été dérobée au même moment que son téléphone IPhone 4, par ceux qui l’ont enquêté. Il s’agit de l’adjudant Marie Claudette Mezou qui l’a fait en présence du maréchal Pascal Zock »

confirme l’un de ses conseils. Le ministère public, lors du procès, a ordonné sa relaxe pour l’infraction d’escroquerie puisque les présumés victimes n’ont aucun argument consistent pour corser leur plainte, et a sollicité sa condamnation pour immigration clandestine.


L’officier congolais, rappelle que même si sa carte consulaire a été dérobée, des traces seront trouvées sur le trajet qu’il a emprunté de Bruxelles au Cameroun, et ses présumés voleurs, vont remettre ces pièces au même moment que son téléphone I phone 4 qu’il continue de réclamer.

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Source : africapresse.com

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