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Accusé d’avoir détourné 5 milliards de francs CFA, Gadji Celi réagit

Accusé depuis plusieurs années de détournement lors de son mandat à la tête du BURIDA (Bureau Ivoirien des Droits d’Auteurs), l’artiste musicien Gadji Celi qui se trouve en exilé  en France depuis la crise post-électorale, est sorti de sa tanière.

Cinq milliards de FCFA, c’est la somme pour laquelle Gadji Celi est accusé depuis plusieurs son depart du pays.

L’ex capitaine des éléphants et vainqueur de la CAN 92 est en pleine préparation d’un nouvel opus intitulé « Point sensible ». Selon Koaci le chanteur a tenu à se confier au micro d’un media culturel ivoirien a tenu à clarifier ce qu’il qualifie de cabale contre sa personne.

« Ça m’étonne qu’on me colle une affaire de 5 milliards détournés au Burida (rire) », a indiqué l’ex PCA d’entrée, avant de poursuivre.

« Pendant les un an et quatre mois de mon mandat, mon conseil d’administration et moi, nous avons renfloué les caisses du Burida  avec 1 milliard 125 millions. Et c’est uniquement les recettes de la zone gouvernementale. Parce qu’on n’encaissait pas dans la zone ex-cno. En septembre 2010, il y avait le délestage. Et c’était compliqué de faire payer les gens. En octobre, c’était la période des élections, on n’a pas encaissé comme il se devait avec tous les mouvements. Et novembre et décembre, la situation s’est empirée. Alors que ce sont les trois mois de bonne saison pour le Burida. Et c’est donc sans ces trois mois que nous avons fait rentrés 1 milliards 125 millions. Malgré tout, j’ai payé les employés, réglé les problèmes des artistes, payé les droits d’auteurs. Et j’ai restauré la maison y compris tous les nouveaux meubles de bureaux. Donc, cela a nécessité des dépenses. »

Concernant son salaire Gadji Céli révèle qu’il était rémunéré mensuellement à 1, 5 millions de FCFA selon le décret y compris ces avantages, pour un gain total de 2,7 millions de FCFA.

« Concernant mon salaire, certains ont avancé la somme de 8 millions. Mais c’est archi faux. Le décret m’accordait 1,5 millions pas plus. Et le reste, c’était mes avantages de PCA qui remontaient à 1,2 millions. Et je me retrouvais avec un montant de 2,7 millions. Alors, que les gens n’exagèrent pas dans leur déclaration » , a –t-il fait observer.


Celui qui se faisait appeler footballeur-chanteur s’est également étalé sur le fonctionnement de son budget lors de son mandat.

« Et puis, je n’ai pas attendu d’être PCA du Burida  pour être Gadji Celi. Les gens ont oublié que j’ai créé l’Unartci avec mes propres fonds. Pendant 5 ans, j’ai entretenu 6.500 artistes de cette union. Ceux qui disent que Gadji a volé de l’argent, je ne sais vraiment pas de quoi ils parlent. J’ai rendu l’argent des artistes aux artistes. Parce que le salaire des employés du   Burida y compris même la directrice, le PCA, c’est l’argent des artistes. C’est dans la logique de faire respecter la volonté des artistes qui ont donné de l’emploi à ceux qui travaillent dans leur institution. Car pendant que les employés perçoivent régulièrement leurs salaires mensuels, il arrive que des artistes n’aient même pas le minimum vital. Et d’autres meurent dans la misère. Par ailleurs, je ne pouvais pas voler l’argent du Burida  sous les yeux des personnes de mon conseil d’administration telles que Denis Kha Zion, actuel PCA de PTT, Abou Fodio Kodjo, procureur général de Bouaké, ex-directeur de cabinet du premier ministre et qui représentait les littéraires. Coulibaly, conseiller spécial du ministre Charles Diby, qui représentait le ministère des finances. Me Konan (l’épouse de Venance Konan) qui représentait le ministère de la culture. Amani Ipou, actuel directeur de l’administration territoriale. Yao Gouali, professeur à INSTP, qui représentait les architectes et d’autres grands artistes intellectuels. Comment pouvais-je tromper la vigilance de tous ces gens et arriver à détourner 5 milliards F CFA ? »

a affirmé l’artiste qui se défini comme un pro-Gbagbo. Alors qu’il a été invité à retourner au bercail par ses pairs, Gadji Celi a plusieurs fois évoqué des craintes pour sa sécurité.

Hippolyte YEO

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