AfriquePolitique

Tchad: Un avocat tchadien dit ses Vérité à Nicolas Sarkozy après son intervention en Libye

Ce n’est un secret pour personne ce qui se passe depuis des années en Libye. L’intervention militaire des pays occidentaux coalisés a ruiné ce pays de l’Afrique. Et c’est ce que semble dire un avocat tchadien, Me Jean-Bernard Padaré, porte-parole du MPS, qui s’en prend directement à l’ex président français Nicolas Sarkozy.

L’ex président français qui fait des pieds et des mains pour revenir au devant de la scène politique française, sur les antennes de Rfi, a voulu donner une leçon de morale au président Idriss Deby Itno.

Abordant la question liée aux conséquences de son intervention en Libye sur Rfi, M Sarkozy dit ne vouloir recevoir aucune leçon de Deby.

“Moi, je ne polémique pas avec Idriss Déby. Je suis toujours prêt à recevoir des leçons de qui vous voulez. Je ne suis pas sûr qu’il soit tout à fait le mieux placé pour en donner, mais enfin c’est certainement un autre sujet. Mais c’est faux ce qu’il dit ! Parce que « service après-vente », même si je n’aime pas cette expression, je rappelle que l’intervention en Libye a eu lieu avec un mandat international de l’ONU et l’accord de la Ligue arabe. La guerre est gagnée. « Service après-vente », il y a eu des élections, l’oublie-t-il ? Élections libres. Quel taux de participation : 60%. Qui les gagne : les modérés. Cette élection a eu lieu en juillet 2012. Je suis parti en mai 2012. C’était donc à moi de m’en occuper après?, se justifiait l’ex président Nicolas Sarkozy.

Une justification qui est loin d’être considérée comme une réalité. C’est pour lui faire un rappel de mémoire que l’avocat, Me Jean-Bernard Padaré fait une réplique amère à Sarkozy.

Selon l’avocat, « au lieu de prendre de haut le président Idriss Deby Itno, il doit plutôt présenter ses excuses à l’Afrique qui a payé un lourd tribut après une intervention irréfléchie ».


« Monsieur Sarkozy ne peut sérieusement pas contester les propos du président Idriss Deby. Quoi que monsieur Sarkozy dise, il a une part importante dans le désordre sécuritaire que ce pays et ses voisins de la bande sahélienne vivent en ce moment. L’histoire nous dira s’il est intervenu pour la cause de la démocratie ou pour des motifs, j’allais dire des intérêts, inavoués, a fait savoir l’avocat.

Yao Junior L

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page