L’ancienne Première Dame Michelle Obama reste franche sur les hauts et les bas auxquels ils ont été confrontés tout au long de leur parcours commun, en particulier au cours des années qui ont vu Barack passer du statut d’organisateur communautaire à celui de commandant en chef.
Lors de récentes interviews et interventions, Michelle a offert un aperçu rare des coulisses de son mariage, notamment du travail nécessaire pour maintenir une relation saine tout en étant sous le microscope de la renommée mondiale, de la pression politique et de la parentalité.
« J’étais folle », a admis Michelle , en repensant aux premières étapes de la maternité, lorsqu’elle s’est retrouvée à assumer la plupart des responsabilités à la maison.
« Quand on se marie et qu’on a des enfants, tout son projet est bouleversé. Surtout si on épouse quelqu’un dont la carrière engloutit tout, comme c’est le cas en politique. »
Choisir l’amour au quotidien et le pouvoir du conseil
Malgré la tension, Michelle n’a jamais cessé de croire au pouvoir du mariage – mais elle s’empresse de souligner que ce n’est pas le conte de fées que beaucoup imaginent.
« Le mariage est un choix que l’on fait chaque jour », a-t-elle expliqué. « On ne le fait pas par facilité. On le fait parce qu’on y croit. On croit en l’autre. »
« C’est pourquoi il est si important d’épouser quelqu’un que l’on respecte. Il est important d’épouser quelqu’un qui est notre égal, et d’être avec quelqu’un qui désire votre victoire autant que vous souhaitez la sienne. »
Malgré ces fondations, il y avait des moments où la frustration menaçait de déborder. Michelle a un jour plaisanté sur ses pensées les plus sombres lors d’une période particulièrement difficile : « Parfois, elle avait envie de pousser Barack par la fenêtre. »
Bien que pleine d’humour, cette citation souligne le fait que même les mariages les plus solides peuvent atteindre des points de rupture.
Lorsque la situation a dégénéré, elle a consulté un conseiller conjugal. Au début, Michelle pensait que le problème venait uniquement de son mari.
« J’étais une de ces épouses qui se disaient : « Je t’emmène chez un conseiller conjugal pour que tu sois guéri, Barack Obama » », a-t-elle ri. « Parce que je me disais : « Je suis parfaite. » Je me disais : « Docteur X, s’il vous plaît, guérissez-le. » »
« Il a commencé à me regarder [pendant les séances]. Je lui ai dit : « Pourquoi me parles-tu ?… C’est lui le problème.
« Cela m’a appris à prendre en main mon bonheur au sein de notre couple, au lieu d’attendre que Barack change tout comme par magie. La thérapie m’a aidée à me demander : « Comment prendre soin de moi dans notre couple ? » Mais c’est difficile. C’est difficile de concilier deux vies. C’est difficile pour nous aussi, mais je n’y renoncerais pas. ».
