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Rencontre UA-UE : Les enjeux d’un 5e sommet à la note salée

Abidjan accueille les mercredi 29 et jeudi 30 novembre 2017 le 5e rendez-vous des chefs d’Etats et gouvernements d’Afrique et d’Europe.

Au menu des échanges, l’immigration clandestine, la lutte contre le terrorisme,… et l’épineuse question de l’emploi des jeunes…

Pour le porte-parole du gouvernement Bruno Koné, ce sommet permettra à la Côte d’Ivoire de se repositionner sur l’échiquier mondial après la grave crise qu’a connue le pays.

« Tous les pays rêvent d’organiser un tel événement pour vendre leur image. Nos invités seront des ambassadeurs de la Côte d’Ivoire après ce sommet. En plus, cette rencontre va générer des revenus pour certaines entreprises qui exercent dans divers domaines»,

avait affirmé Bruno Koné lors du conseil des ministres du 22 novembre 2017.

A la question de savoir combien ce sommet coûtera au contribuable Ivoirien, le porte-parole du gouvernement s’est voulu évasif.

« Ce sommet rapportera beaucoup à notre pays surtout en terme d’image même si certaines personnes passent le clair de leur temps à critiquer la tenue de cette rencontre en Côte D’Ivoire. Nous attendons les chefs d’Etats qui voudront venir », avait indiqué Bruno Koné.

Si le  gendre d’Alassane Ouattara s’est voulu  peu bavard sur la question, à en croire ‘’Jeune Afrique’’, contrairement à Muhammar Kadhafi, qui avait organisé à Tripoli en 2010 le dernier sommet UE-Afrique sur le continent, Alassane Ouattara n’entend pas régler seul la facture de l’événement.


Selon cette source, Il ne cesse de solliciter ses amis afin qu’ils mettent également la main à la poche.

D’autant que, d’après lui, le coût, initialement estimé à 11,5 millions d’euros, atteindrait désormais les 22 millions d’euros. Une augmentation qui fait grincer des dents de nombreux diplomates.

« Si l’UA a immédiatement annoncé qu’elle ne pourrait apporter son aide, l’UE a accepté de contribuer à hauteur de 2,8 millions de plus que ce qu’elle avait prévu, soit 8 millions d’euros au total. Alassane Ouattara a également demandé à la France la fourniture de matériel de sécurité, pour un total de plus de 4,5 millions d’euros, sans compter l’envoi d’équipes du GIGN et du Raid », a révélé Jeune Afrique.

Emeraude ASSAH

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