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75 milliards de dollars, c’est la somme mobilisée pour mettre fin à l’extrême pauvreté dans le monde

Une soixantaine de pays donateurs et bénéficiaires sont convenus d’intensifier la lutte contre l’extrême pauvreté, avec un engagement record de contributions de 75 milliards de dollars au profit de l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres.

Sur les trois prochaines années, l’IDA pourra, grâce à ce financement, considérablement étoffer ses interventions pour remédier aux situations de fragilité, de conflits et de violence, pour lutter contre les déplacements forcés, le changement climatique, les inégalités hommes-femmes. Il va promouvoir une bonne gouvernance et des institutions solides, l’emploi et la transformation économique. Ces efforts sont appuyés par un engagement plus général à investir dans la croissance, la résilience et les opportunités.

« Avec ce programme innovant, les pays les plus pauvres du monde, en particulier les plus fragiles et les plus vulnérables, obtiendront l’aide dont ils ont besoin pour se développer. Offrir des opportunités à leurs habitants et améliorer leur résilience face aux chocs et aux crises. explique Kyle Peters, Directeur général par intérim de la Banque mondiale et coprésident des négociations pour IDA-18. En se concentrant sur des thèmes tels que le changement climatique, l’égalité hommes-femmes et la prévention des conflits et de la violence, l’IDA contribuera à la stabilité et au progrès dans le monde. »

Les financements consentis pendant la période couverte par cette 18e reconstitution des ressources de l’IDA (du 1er juillet 2017 au 30 juin 2020) devraient appuyer les interventions suivantes :


  • Services de santé et de nutrition essentiels pour 400 millions de personnes
  • Accès à des sources d’eau améliorées pour 45 millions de personnes
  • Services financiers pour 4 à 6 millions de personnes
  • Accouchement sans risque pour 11 millions de femmes grâce à l’assistance d’un personnel de santé qualifié
  • Formation de 9 à 10 millions d’enseignants en charge de plus de 300 millions d’enfants
  • Vaccination de 130 à 180 millions d’enfants
  • Amélioration de la gouvernance dans 30 pays grâce au renforcement des capacités statistiques
  • Augmentation de 5 gigawattheures des capacités de production à partir d’énergies renouvelable

Source: banquemondiale.org

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