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Quand le mensonge d’un footballeur provoque un incident diplomatique

Plusieurs médias turcs et camerounais, s’engouffrant dans les méandres de cette dramatique histoire, ont découvert que la situation de la famille Mbia n’était peut-être pas si critique: elle vivait à 1500 km de la zone harcelée par Boko Haram. Le joueur de 29 ans, a fini par préciser, dans un communiqué:«Mes proches ont toujours eu l’habitude de me rendre visite depuis que j’évolue en Europe, et cette visite n’a absolument rien à voir avec tout ce que j’ai pu lire sur une quelconque instabilité au Cameroun.» Fin de la polémique?

L’AMBASSADEUR DE TURQUIE EMBARRASSÉ

C’est mal connaître le goût de la presse camerounaise pour les polémiques, surtout quand elles concernent le capitaine de la sélection nationale, déjà accusé de faire jouer ses proches et son demi-frère chez les Lions Indomptables. Nouveau rebondissement en début de semaine: plusieurs suiveurs ont coincé l’ambassadeur de Turquie au Cameroun, et celui-ci leur a délivré un discours laconique, mais teinté d’ironie:«Je ne peux malheureusement pas répondre à toutes vos questions. Je suis obligé de dire qu’il y a des choses qui vont gêner le peuple camerounais et le gouvernement. Je suis déjà très gêné par cette affaire […] Une partie de sa famille est partie normalement mais le reste, vous devez lui demander et je dois vous dire qu’aucun journal turc ne peut publier de pareilles informations sans vérifier.»

Quand il évoluait à l’OM, Stéphane Mbia était surnommé «le ministre des Affaires inutiles» par son collègue Souleymane Diawara. Il pouvait dire noir un jour, blanc le lendemain, que ce soit sur son positionnement tactique ou sa prolongation de contrat. Sur un ton bien plus sérieux, il disait parfois découvrir chaque semaine un nouveau membre de sa famille, surtout après la signature d’un gros contrat. Et expliquait: «Je ne suis pas un mercenaire. Mais je ne serai jamais hypocrite, le foot est pour moi un sport et un job. Financièrement, je veux mettre ma famille, et elle est grande, dans les meilleures conditions, et gagner de l’argent en fonction de mes mérites sur le terrain.» En mêlant Boko Haram à sa politique de regroupement familial, il s’est sans doute trompé de terrain.

Source: Liberation.fr

Felicia Essan

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