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Côte d’Ivoire / Des enseignants manifestent leur mécontentement pour salaires impayés: le cri de cœur d’un des leurs fait le tour de la toile

Des enseignants admis et titularisés du CAFOP 2017 ont exprimé leur mécontentement à travers des actes symboliques ces derniers jours. Ceux-ci apprend-on ne percevraient pas leur salaire. Après le mouvement d’humeur, un enseignant a lancé un cri de cœur au gouvernement afin que cette situation critique connaisse une fin heureuse.

Tous en banderole rouge, c’est ainsi que des enseignants du primaire qui ont été titularisés en 2017 ont exprimé leur mécontentement face ce que certains qualifient d’injustice et de négligence.

Côte d'Ivoire / Des enseignants manifestent leur mécontentement pour salaires impayés: le cri de cœur d'un des leurs fait le tour de la toile

Dans un poste sur les réseaux sociaux, un enseignant met à nu les difficultés que lui même et bon nombre d’instituteurs vivent au quotidien. A en croire l’enseignant qui a décidé de se blottir sous le pseudonyme de Beubeu De Omahan, les enseignants ne perçoivent pas leur salaire depuis leur entrée en fonction.

« On ne vous demande pas beaucoup, on veut seulement notre salaire », a-t-elle déclaré dans sa publication.

Dans le poste qui a été relayé par plusieurs pages d’information dont Hits2Babi.com, il est aussi révélé que certains instituteurs ayant été admis au concours de CAFOP n’ont jamais reçu un matricule. L’ironie du sort est que certains parmi eux meurent sans bénéficier des prérogatives qui leur sont dues, précise une source.

Côte d'Ivoire / Des enseignants manifestent leur mécontentement pour salaires impayés: le cri de cœur d'un des leurs fait le tour de la toile

Racontant les conditions assez critiques dans lesquelles vivent certains enseignants du CAFOP, l’enseignant fait aussi savoir que la famine, le manque de garantie sanitaire et bien d’autres maux riment avec leur quotidien.

« D’autres de nos collègues sont partis de ce monde sans même avoir leurs matricules. Sur le terrain c’est l’enfer sur terre car n’ayant rien à se mettre sous la dent à midi, on doit revenir à 14h30 pour continuer le travail. Souvent nous sommes obligés de nous ridiculiser devant certaines personnes ( les habitants du village souvent) pour juste avoir quelques tubercules de maniocs ou quelques kilos de riz« , dit-il.


Poursuivant, celui-ci indique que c’est seulement le salaire qui importe en l’heure actuelle des choses. Le rappel qui souvent met de nombreuses années avant d’être versé n’est évidemment pas la priorité de ses enseignants qui apparemment sont livrés à eux-mêmes.

« Pendant des années nous arrivons même plus à faire sourire nos enfants en Noël avec des cadeaux et de vêtements de fêtes. D’autres voient leurs partenaires les quitter à cause du manque de moyens. Ayez pitié de nous svp« , a-t-il plaidé.

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