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Les Émirats arabes unis disent avoir intercepté 2 missiles balistiques au-dessus d’Abu Dhabi

Des rebelles houthis , au Yémen ont visé les Emirats arabes unis et l’Arabie Saoudite ce lundi 24 janvier avec des missiles balistiques.

En pleine nuit les autorités saoudiennes ont annoncé qu’un missile balistique a été tiré par les houthistes contre la ville de Jizan dans le sud du pays , faisant deux blessés.

Un autre missile lancé vers Dhahran Al-Janoub a été intercepté. La coalition militaire commandée par l’Arabie Saoudite a annoncé avoir détruit une « plate-forme de lancement de missiles balistiques dans la région d’Al-Jawf », dans le nord du Yémen en réponse aux rebelles.

Le ministère de la défense a fait savoir dans un communiqué à Abou Dhabi « Cette attaque n’a pas fait de victimes, et les restes des missiles balistiques interceptés et détruits ont chuté dans différents endroits de l’émirat d’Abou Dhabi ».

Après avoir revendiqué les attaques contre les Emirats et l’Arabie Saoudite , les rebelles yéménites ont menacé d’ « intensifier » leurs attaques.

« Nous sommes prêts à répondre à l’escalade par l’escalade », a affirmé le porte-parole militaire des rebelles, Yahya Saree, dans une déclaration télévisée.

Cette attaque est la deuxième contre les Emirats arabes unis menée par les houthistes en une semaine. Il y en a eu une le vendredi , il s’agit d’une frappe aérienne attribuée à la coalition militaire contre une prison tenue par les rebelles à Saada qui a fait au moins 70 morts.

Lire aussi : Attaque de drones : la coalition menée par l’Arabie saoudite riposte par des frappes aériennes meurtrières au Yémen

Les ONG internationales et les rebelles ont accusé la coalition, maîtresse de l’espace aérien du Yémen, d’avoir orchestré la frappe contre la prison de Saada , une accusation que la coalition a nié.


En plus de sept ans de guerre, toutes les parties au conflit au Yémen ont été accusées de « crimes de guerre » par des experts de l’ONU. Mise en cause pour de multiples « bavures », la coalition a reconnu des « erreurs » et accuse les rebelles d’utiliser les civils comme boucliers humains.

L’ONU tente en vain depuis plusieurs années de mettre fin à ce conflit dévastateur qui a fait, selon elle, 377.000 morts et poussé une population de 30 millions d’habitants au bord d’une famine.

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