Côte d'Ivoire

Côte d’Ivoire: Voici les obstacles à une alliance entre le PDCI et le FPI

Il a suffit d’une rencontre entre Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et Pascal Affi N’Guessan, président de l’une des deux tendances du Front populaire ivoirien (FPI) pour qu’une éventuelle future alliance soit annoncée.

Le mercredi 24 janvier Henri Konan Bédié, rencontrait Pascal Affi N’Guessan. Des représentants de deux partis qui se sont depuis toujours opposés. D’aucun voit en cette rencontre, une future alliance entre les deux partis. Mais, pour d’autres, c’est impossible compte tenu de certains obstacles.

1- L’historique

Le PDCI et le FPI se sont toujours opposés. Laurent Gbagbo, fondateur du FPI a été le premier opposant, candidat en 1990, face à Felix Houphouët-Boigny, père fondateur du PDCI. En 2000, Laurent Gbagbo et Laurent Dona Fologo, alors premier responsable du PDCI ont tenté une alliance, mais elle n’a pas fait long feu.

2- La politique

Alors que la tendance du FPI dirigée par Affi est partante pour une alliance, au PDCI, tout le monde ne voit pas cela d’un bon œil. Un délégué départemental de ce parti, et ancien député, a confié. « Au PDCI, de nombreux militants ne sont pas encore disposés à valider une alliance avec le FPI, j’en fais partie ». Bédié ne s’est pas encore prononcé sur la question.

3- L’idéologie

Idéologiquement, les deux partis sont carrément opposés. Alors que le PDCI se réclame être du centre-droit libéral, le FPI, lui, se range du côté de la gauche socialiste. Les idées nationalistes, sont le seul point qui lie les deux partis.


4- La stratégie

L’objectif que vise la stratégie des deux partis diffère. Les deux souhaitent diriger la Côte d’Ivoire, en remportant la présidentielle en 2020. Au FPI, quelle que soit la tendance, la libération de Laurent Gbagbo, détenue à la Cour pénale internationale, fait partir de cet objectif. Le PDCI serait-il prêt à s’engager sur ce terrain ?

 

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