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«Il a muté pour survivre» : il y aurait trois souches différentes du covid-19 dans le monde

Selon les dernières recherches de l’Université de Cambridge, le coronavirus se déclinerait en trois souches différentes, chacune présente à différents endroits du monde. Ces mutations auraient permis au virus de survivre et de s’adapter aux résistances immunitaires des autres populations.

Des chercheurs de l’Université de Cambridge ont tenté de retracer les différents chemins empruntés par le coronavirus pour se répandre à travers le monde. De décembre à mars, le docteur Peter Forster et son équipe ont tracé l’historique génétique de l’infection. Les résultats de leurs recherches indiquent que, depuis le début de l’épidémie, trois souches différentes de coronavirus ont contaminé différentes régions du monde : le type A, le type B et le type C.

Le type A correspond au virus « originel », observé sur des chauves-souris et transmis à l’homme par le pangolin. Il serait actuellement prédominant en Australie et aux États-Unis. Selon les chercheurs, le type A n’aurait, paradoxalement, pas été le plus répandu en Chine et à Wuhan. C’est le type B, un dérivé du premier type, qui a prédominé dans le pays au début de l’épidémie.

Enfin, le type C, la « petite-soeur » du type B, aurait d’abord été observé à Singapour, foyer depuis lequel il serait arrivé en Europe. Selon les premiers résultats de l’étude, le type C était le plus répandu en Europe, « celui qu’on a trouvé sur les premiers patients en France, en Italie, en Suisse et en Angleterre ». Mais les derniers résultats, qui doivent encore être examinés par la communauté scientifique, indiquent que c’est aujourd’hui le type B qui prédomine chez nous.

Pour étudier la propagation du SARS-CoV-2, les chercheurs de Cambridge ont utilisé les méthodes employées pour tracer les migrations des hommes à l’ère préhistorique.

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