Depuis le dimanche 28 avril 2019, jour de vote des élections législatives, le Bénin est sous tension. Considéré comme un exemple de démocratie dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, le Bénin connaît une crise socio-politique qui dure depuis quelques jours.
Les forces de l’ordre ont utilisé des armes à feu pour disperser des foules qui protestaient contre l’exclusion des partis de l’opposition des élections législatives de dimanche dernier.
Jusqu’à ce jeudi, plusieurs personnes ont manifesté, appelant à la démission du président Patrice Talon, une agitation rare dans le pays.
Inquiète de la stabilité du pays, l’Organisation des Nations Unies lance un appel à tous les partis politiques, les invitant au dialogue.
« Nous suivons de près l’évolution de la situation en République du Bénin à la suite des élections législatives du 28 avril, auxquelles les partis de l’opposition ont été empêchés de participer », a déclaré Stéphane Dujarric, secrétaire Général de l’ONU à un point de presse.
« Nous notons avec inquiétude les tensions et les troubles en cours, qui ont entraîné la destruction de biens et la réaction brutale des forces de sécurité », a-t-il ajouté.
Rappelons que les échauffourées sont nées de la décision de la Commission Electorale d’interdire aux partis d’opposition de se présenter aux élections car ils n’étaient pas en mesure de respecter les critères stricts fixés par la nouvelle loi électorale pour présenter des candidats.
Emeraude ASSAH
