Confidence

Confidence « la relation avec mon coiffeur était comme une drogue »

« Nous nous sommes rencontrés quand je suis venu lui demander un conseil pour mon visage, puisqu’il était coiffeur visagiste. Immédiatement, j’ai été attirée par lui. Nous avons échangé nos numéros de téléphone. Je n’avais pas arrêté de penser à lui durant les semaines qui ont suivi notre rendez-vous. Je me suis laissé emporté par ce coup de foudre au cours d’une soirée, j’ai fini par lui envoyer un SMS. Pourtant, le lendemain, je lui ai dit que je n’aurais pas dû car j’étais en couple.

Malgré cela, nous avons continué à nous envoyer des messages. Je ne savais pas qu’il était marié. Je l’ai découvert bien après sur internet. Il avait dix ans de plus que moi. Malgré toutes ces découvertes, je n’arrivais pas à arrêter de lui écrire, il était comme une drogue pour moi. Finalement, nous avons couché ensemble. J’ai rompu avec mon petit ami le lendemain. Une semaine après, je lui ai envoyé un message et nous avons recommencé.

J’étais complètement ébranlée. Lors de nos rendez-vous, je tremblais littéralement de tout mon corps. Il m’obsédait. Je me souviens qu’un jour, ivre, je lui ai dit que l’aime. Le lendemain il m’a demandé si je pensais ce que j’avais dit, j’ai changé de sujet en mettant ça sur le compte de l’alcool et de l’émotivité. Quelques jours plus tard, il m’a avoué ressentir la même chose. Cette situation me retournait complètement le cerveau.

Il me disait qu’il me protégerait et qu’il serait toujours là pour moi dans les moments difficiles. Même si je savais que ce n’était pas vrai. Je ne sais même pas combien de nuits j’ai passé en larmes à cause de ma relation avec cet homme, du problème moral que ça me posait et du fait qu’il était avec quelqu’un d’autre et non avec moi.

Il était plus âgé que moi, beau et charmant, un adulte capable de prendre ses propres décisions. Bien sûr que ce que j’ai fait est mal, mais savoir que les gens rejetteraient toute la responsabilité sur moi remettait vraiment en question celle que j’étais. Seules trois de mes amies étaient au courant. Cette expérience m’a donc beaucoup isolée des autres.


Au bout d’un certain temps, j’ai décidé d’arrêter de le voir. Il continuait de réagir à mes publications et de me suivre sur les réseaux sociaux et, de temps en temps, je craquais et je lui parlais. J’ai dû finir par le bloquer pour ne pas perdre la tête. »

 

Oscar Mbena

Bonjour, je suis Oscar MBENA. Je vous invite à lire mes articles sur l'actualité politique, les faits de société, le sport, la santé et la culture.   oscarborel@afrikmag.com

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