Divers

Cameroun: Un présumé voleur de moto trahi par la chasuble de sa victime

Rémy T un présumé voleur de moto a été appréhendé à Ebolowa, pour avoir porté la chasuble d’une victime d’agression, rapportent nos confrères d’etoudiblog dans une dépêche du 1er avril.

« C’est ma chasuble, je vous le jure, le numéro et la couleur sont les mêmes », s’exclame Michel E., victime d’une agression à quelques encablures de la ville d’Ebolowa vers le village Bityili.  Un forfait qui s’est terminé par la perte de l’engin qu’il conduisait, de son porte-monnaie et de sa chasuble.

C’est seulement 10 jours plus tard au carrefour An 2000 à Ebolowa, que la victime aperçoit sa chasuble car, les auteurs de l’agression et désormais prétendus propriétaires de ses biens, n’ont pas pris la peine de dissimuler toutes les traces de leur coup. Comme le dit un adage, un crime n’étant jamais parfait

En effet, les dieux conduiront Michel E au carrefour du lac, en plein cœur du marché central de la capitale régionale du Sud. Son regard tombe sur un jeune homme qui porte une chasuble estampillée du même numéro qui lui a été donné, lors de son enregistrement auprès des responsables de leur syndicat.

Après plusieurs investigations sur l’individu qui jouit de ses biens, Michel E apprend que le présumé voleur fait la ligne Ebolowa-Bityili, c’est-à-dire le même trajet où il a été agressé quelques jours plutôt. Très vite, Il va faire appel aux secours qui lui permettront de mettre la main sur l’infortuné. Pris dans les filets d’une foule en colère, l’accusé n’aura la vie sauve que grâce à l’intervention du commandant du GMI n°8.


Au poste de police, le présumé voleur avoue que la moto ne lui appartient pas, et qu’elle lui a été donnée simplement pour « attaquer » (travailler), un jargon très utilisé par les motos-taximen. Il a vite fait  d’amener les forces de l’ordre chez le prétendu propriétaire. Les deux présumés voleurs ont été conduits à la division régionale de la police judiciaire du Sud .

Qu’en pensez-vous ?

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page