Etats-Unis: des sites sacrés amérindiens détruits à l’explosif pour bâtir le mur de Donald Trump
Pour la construction de son mur devant faire frontière au Mexique, Donald Trump a fait détruire de sites sacrés amérindiens à l’explosif. Au moins une douzaine de tribus amérindiennes sont affectées par la destruction de cette zone.
C’est loin d’être la première fois que l’actuel président des États-Unis fait fi des préoccupations environnementales et tribales afin de réaliser sa promesse de campagne de 2016 ou pour autoriser de nouvelles exploitations.
Depuis quelques jours, à la frontière entre l’Arizona et le Mexique, des bruits d’explosions perturbent le calme habituel du désert. L’administration de Donald Trump a commencé à dynamiter les terres de l’Organ Pipe Cactus National Monument – une réserve naturelle reconnue par l’Unesco pour la rareté de ses plantes et de ses animaux.
« Les explosions ciblées vont continuer par intermittence jusqu’à la fin du mois », a précisé un officiel du Service des douanes et de la protection des frontières des États Unis, tout en assurant qu’un expert en charge de la préservation de l’environnement serait présent pendant tout le temps de ces opérations.
En plus d’être précieuse pour sa biosphère, cette surface de plus de 1 000 m2 revêt un caractère sacré pour au moins une douzaine de tribus amérindiennes, affirme le Washington Post. En particulier, pour la tribu Tohono O’odham, qui y a même érigé des sépultures.
« L’endroit où il y a eu des explosions l’autre jour à Monument Hill correspond à l’endroit où reposent des guerriers apaches qui ont été impliqués dans une bataille avec les O’odham.
« Avant le début des travaux, une équipe d’archéologues avait découvert sur ces lieux des fragments d’os et des artefacts vieux de 10 000 ans », rapporte Slate
Ce mur, grande promesse électorale de Donald Trump, mesure environ 160 km doit encore atteindre 640 km pour être achevé.
